Histoire : Marine ou dimensions parralléles


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Écrite par Maggy' le 15 février 2008 (9768 mots)

Dernière édition le 27 mars 2009

Mon fanfics se passe environ un an après la mort de xana.

CRAC... BOUM!
-Zlf ! traduction : aïe!
Szt cf... pardon ! Pas de chance! Elle avait atteri sur la branche d’un chéne, qui avait cédé sous son poid.
- tzjnsfulf cf ruzptsnurfsu cf qfucf ! traduction : s******** de transporteur de m**** !
Elle se releva et regarda autour d’elle. Elle vit qu’elle se trouvait dans un foret.
- hnp, ns ftr-gf rsf k’zl zrrfulf gfrrf enlt ? traduc : bon, où est-ce que j’ai atterie cette fois ?
Elle regarda la montre( ?) qu'elle portait au poignet :
- terre. Terre ? terre ! (pas de traduction à faire là !^^)
son visage s’illumina d’un large sourire. Elle allait peut-etre enfin pouvoir rentrer chez elle. Enfin, dabord fallait t’il savoir où elle se trouvait exactement.
- kf snsuuzlt zwnlu sp sfs sjst cf cfrzljt, t’lj rf sjzlr ? (à sa montre) traduc : je pourrais avoir un peu plus de détails, s’il te plait ?
Montre : hlfp tsu, qzulpf ! ufgifugif fp gnsu...... ufgifugif feefgrsff z 51%...... ufgifugif feefgrsff z 99%... ufgifugif rfuqlpff. Zpzjxtf cft uftsjrzrt fp gnsu... ( traduction : bien sur, marine (vous connaissez maintenant l’identité de cette mistérieuse personne) ! recherche en cour...... recherche effectuee à 51%...... recherche effectuee à 99%...recherche terminée. Analyse des résultat en cour...
Bon maintenant je traduis direct mais je souligne !
Marine : Faudrait te mettre à jour stacy ! même google est plus rapide que toi !
Stacy : analyse annulée... supression des résultats en cours... supression terminé !
Marine : oh non ! stacy je blaguais !
......
Marine : va au diable, tete de mule ! je me débrouillerais sans toi ! (pensé) bon, reste plus qu’à essayer de sortir de cette forêt.
Elle commenca à marcher droit devant elle. Au bout de cinq minutes environ elle arriva devant une grande maison un peu délabrée et qui semblait inhabité. Elle remarqua une petite plaque. Elle lut l’inscription.
Marine : l’hermitage... quesqui a bien pu se passer ?
Elle hésita puis ce décida à aller voir. Elle rentra dans la maison et constata qu’il n’y avait pas âme qui vive et que tout était sans dessus dessous. Elle sortit de la maison et ramarqua le passage qui menait au égout.
Marine (pensé) : hum... j’aurais peut-etre des réponse à l’usine... et puis c’est le seul moyen de rentrer chez moi !
Elle enprumta donc les égouts et arriva rappidement à l’usine. Tout était calme.Trop calme. Elle enprunta le mote-charge et se rendit directement à la salle du supercalculateur. Elle vit qu'il était désactivé et aussitôt ses pire craintes s’en trouvèrent confirmé. Elle se dit qu’il vallait mieux pour elle d’essayer de passer inaperçu le temps qu’elle découvre ce qui avait bien pu arriver . elle se rapella qu’il y avait un collège dans les environs et se dit que le mieux, étant donné qu’elle avait l’aparence d’une fille de 15 ans (je dit « l’apparence » vous comprendrait pourquoi plus tard), était d’essayer de s’y inscrire, en priant pour que Delmas ne la reconnaisse pas. Elle sortit de l’usine et se mit à la recherche du collège. Elle l’aperçut environ 30 min. plus tard, elle hésita un instant puis se décida et avança lentement en traversa la cour gelé sous les regard curieux des éléves en récréation.
...
elle sortit du bureau du proviseur une heure plus tard. elle avait frolé la catastrophe : delmas avait cru la reconnaitre! mais bon heureusement que son traducteur se déclanché automatiquement, sinon il y aurait pu avoir pire... mais elle avait réussi à s'inscrire ce qui était un exploit. ne resté plus qu'à réfléchir à un endroit ou passer la nuit étant donné qu'elle n'aurait une chambre au collège que le lendemain. elle se décida pour l'hermitage même si les lieux n'étaient pas très hospitalier. en rentrant à l'intérieur elle entendit du bruit provenant du salon. elle s'y dirigea sur la pointe des pieds, passa légérement la tête par l'ouverture et vit...












... Que ce n’était que le vent qui avait fait claquer les fenêtre et entraîner la chute de plusieurs livres et de leur étagère qui gisait lamentablement sur le sol. C’est alors qu’elle remarqua qu’il y avait un grand trou qui faisait la taille de l’étagère et qui donc n’était pas visible en temps normal. Un long tunnel s’enfonçait dans les ténèbres, lui donnant la chaire de poule, mais la curiosité l’emporta sur l’instinct et elle s’engagea dans le tunnel, avide de savoir où il menait. Elle marcha longtemps, jusqu’à ce qu’elle ne parvienne plus à voir la lumière et que les ténèbres l’entoure. C’est à ce moment là, qu’elle commença à avoir peur. Mais, faisant preuve d’un courage effronté, elle continua son chemin à tâtons. Elle marcha encore au moins 20 minutes, de plus en plus curieuse. Mais soudain elle rencontra un mur. Un cul-de-sac. Le tunnel s'arrêtai là. Elle tâtonna à tâtons pour essayait de trouver... elle ne savait quoi. Mais elle ne trouva rien (sans lumière c’est normal !). Déçue, elle rebroussa chemin, qui lui paru plus long qu’à l’aller. Peut-être était-ce la déception ? En tout cas quand elle revient dans le salon de l’Hermitage, qui lui paru hostile tout à coup. La nuit était tombée et l’hermitage lui faisait maintenant peur qui était accentué par le tunnel et son mystère qu'elle ne pouvait résoudre. Elle décida de redresser l'armoire histoire de ne plus y penser. Comme si l'armoire l'avait entendu, elle se redressa toute seule et les livres retournèrent sur leurs étagères. Marine déglutie.
M : stacy ? rassure moi s’il te plait et dis moi que...
S : rassurez-vous. Je confirme. Vous avez quinze ans aujourd’hui !
M : merci de me me rassurer, mais je t’ai déjà dit un million de fois fois d’arreter de me VOUVOYER ! Faut te le dire en quelle langue ???
S : ça va calmez... calme-toi marine ! Excuse-moi si c’est dans mon programme !
M : je sais stacy. Excuse-moi je suis un peu... sur les nerfs dirons-nous.
S : hem... je comprend. Je pense que v..., tu devrais refaire un essai.
M : tu as raison.
Elle inspira un grand coup et se concentra. Un des livres s'échappa de son étagére et atteri dans la main de marine, puis retourna sur son étagére.
M : télékinésie... c’est pas mal ! J’aurais préféré etre comme papa !
S : ouais... très pratique pour soi-même et un calvaire pour les autres... dit stacy qui aurait levé les yeux au ciel si elle l’avait pu.
M : et alors ? Moi je m’en fiche ! aurais tu oublié que je suis immunisé et aurais tu oublié pourquoi ?
S : non c’est bon marine !
A présent, la nuit été parfaitement tombé et les nuage ne laissait filtré que quelque rayon de lune et l’hermitage était plus que jamais lugubre. Et marine retrouva la sensation d’hostilité que la maison dégagé, semblant vouloir lui faire comprendre qu’elle n’était pas la bienvenue.
Elle décida donc de partir au plus vite et d’essayer de trouver une maison pour la nuit. Elle sortit de l’hermitage pour se retrouver dans la fôret où la neige brillait éclairait par le faible rayon de lune que laissait entrevoir les nuages. Elle eu une désagréable surprise en posant son pied sur la neige : Elle s’y enfonça jusqu’au genoux !
M(pensé) : il a du sacrement neigé pendant que j’étais la-dedans !
La télékinésie lui fut sacrément utile. La neige s’écartait toute seule sur son passage. Ainsi elle rejoignit assez vite la ville et se dirigea vers la première maison qu’elle vit. Elle allait sonnait quand...
M : hem, stacy pourrais-tu...
S : ah non, non ! C’est très très dégradant ! Ne me demande pas ça !
M : allez stacy ! S’il te plaît !
Stacy capitula : bon, d’acccord, il est 20h32. voilà t’es contente ?
M : merci stacy ! Bon, 20h30, ça me parait encore raisonnable pour sonner les gens !
Elle sonna donc. Quelqu’un ouvrit,un homme. De la bué sortait de ses lévres. Elle se rendit alors compte qu’elle aussi dégagée de la buée. Il devait faire froid. Elle n’en savait rien, elle ne sentait plus ni froid, ni chaud depuis son passage sur 2313 où elle était restée deux ans. La population était mille plus évolué que la sienne, et quand la planéte s’appelait encore 1 (la planète changeait de nom tous les ans), elle était déjà aussi évolué que la terre. C’est d’ailleurs là qu’elle avait après la vérité à son sujet. Mais là je m’égare ! Revenant-pardon- revenons à notre histoire.
??? : oui c’est pour quoi ?
M : euh... bonjour, je... euh et bien voilà je viens d’arriver en ville et je... je cherche un endroit où dormir.
L’homme se tenant sur le seil de chez lui avait vu la façon dont été habillé marine et n’avait même pas eu besoin des explications de marine pour comprendre qu’elle venait d'arriver. En effet, la température fleurtait avec le négatif et marine était en jean et t-shirt ! Aussi...
??? : bien sûr vous pouvez venir, je ne vais pas vous laissez geler dehors !
M : et bien merci !
??? : venez je vais vous presenter à ma femme et à mes enfants. Au fait, comment vous appelez vous ?
M: Roy, marine Roy. Euh... et vous?
??? : Ishiyama, Takeho Ishiyama.














Cette nuit-là, Marine fit un drôle de rêve. Tout d'abord elle réva qu'elle était cachée derrière un arbre en train d'espionner un groupe de personnes assises sur un banc. Elle reconnut la fille de ses hôtes, comment s'appelait t'elle déjà ? Ah oui, yumi. Ensuite il y avait un garçon aux cheveux brun qu’elle ne connaisait pas (ou pas encore ?), Un garçon à la coiffure bizarre, un garçon blond avec des lunettes, et... aelita ? Marine equarquilla les yeux de surprise ou plutôt l’aurait fait si elle n’était pas en train de rêver. Elle s’observa et ne vit pas la moindre trace de surprise sur son visage, et fut troublé : pourquoi donc révait-elle de ça ? elle écouta la coversation qu’aparamment son homonyme suivait avec interet :
Aelita : vous la trouvez pas bizarre la nouvelle ?
Yumi : si. On dirait qu’elle débarque d’une autre planète !
Marine s’entendit murmurer : « tu ne crois pas si bien dire yumi ! »
Ulrich : au fait pourquoi cette question aelita ?
A : tu sais bien qu’on partage la même chambre ulrich ! La nuit je dois avouer que j’ai du mal à fermer l’œil, elle dit des trucs bizarres dans son sommeil !
Odd : bah et alors ? Ça arrive à tout le monde de parler dans son sommeil !
A : on voit que tu n’es pas a proximiter à ce moment là ! Elle parle carrément pas français ! Ça me fout la trouille !
O : bah, moi j’la trouve mignonne !
Jérémie : décidément tu changeras jamais odd !
O : bah quoi ?
Ulrich : laisse tomber, Jérémie, il est irrécupérable !
A : Taisez-vous ! je crois qu’on nous observe...
Elle désigner du doigt l’arbre où marine se cacher. C’est à ce moment-là que son rêve changea : Elle se trouvait maintenant au milieu de nulle part, un endroit sans haut ni bas, ni endroit ni envers. Elle marchait à la recherche de quelque chose, ou plutôt de quelqu’un. Enfin elle l’aperçu, elle sentit son cœur s’affolait dans sa poitrine, il fallait qu’elle se calme, elle avait une mission à accomplir et devait si tenir, à son plus grand regret. Quand elle jugea qu’il était suffisamment proche elle l’interpella.
M : hé xa’ !
L’homme se retourna, dévisagea marine quelque instant puis soupira.
X : j’aurais du me douter que tu finirais par revenir.
M : je pense pas que tu soit le plus surpris de nous deux, xa’.
X : je suposse que tu n’ai pas là pour des raisons amicales ?
M : comment as-tu donc deviner ?
X : mais as-tu vraiment envie de me détruire marine ?
La question la pris de court, bien qu’elle savait la réponse. Non, elle n’en avait pas du tout envie, mais elle devait le faire, elle n’avait pas le choix. Malgré tout elle affirma :
M : oui !
X : tu n’as jamais réussi à me mentir marine. Ce n’est pas aujourd’hui que ça va changé.
M : tu sais que je n’ai pas le choix !
X : oui, et tu feras ce que tu dois faire je n’en doute pas une seconde.
M : puis-je quand même te poser une question ?
X : bien sur !
M : pourquoi donc as-tu tué mes parents, benoit et même matthieu ?
X : pour matthieu pourquoi donc ressace tu le passé ? Je ne vous connaisait pas et vous avait pénétrer dans mon territoire, j’étais presque forcé de réagir.
Marine voulut intervenir mais xa’ l’en enpécha :
X : avait-vous réserver un sort plus favorable au Emergeants ?
Marine se tut.
X : pour tes parents et benoit ils ont eu la malchance de se trouver au maivais endroit au mauvais moment. Et puis c’était en quelque sorte une vengeance...
M : comment ça ?
X : ... pour toi.
Marine se mit à pleurer.
M : co coment peux-tu dire ça ?
Il tenta de s’aprocher d’elle mais elle recula.
X : marine ils,ils t’ont fait du mal.
M : était-ce une raison pour les tués ? Et puis, quesque benoit vient faire dans cette histoire ?
X : donc il y a une partie de la tradition que tu ignores.
M : comment ça ?
X : c’est le cadet qui décide qui l’ainé épousera.
M : qu... quoi ? C’est une plaisenterie !
X : non malheuresement.
Marine sentit son monde s’écroulait autour d’elle. Elle ne pouvait pas s’imeginer la vérité, elle était trop... horrible. Elle s’effondra en sanglot. Xa’ s’aprocha d’elle. Cette-fois elle ne bougea pas. Il la prit dans ses bras et essuya ses larmes. Marine parvint à articuler :
M : mais ce n’aitait pas une raison pour les tués !
X : c’est vrai, mais oublirais tu que à la base je suis programmer pour détruire ? Qui pourrait faire passer ma nature au second plan si ce n’est toi ?
M : personne je m’en doute.
Leurs lèvres se raprochèrent mais alors qu’elles allaient ce toucher marine recula.
M : non, non je ne pux pas, je ne peux pas t’aimer. Et toi non plus tu ne peut pas. Tout nous oppose et j’ai...
X : ... une mission je sais. Et tu feras ce que tu dois faire.
M : oui...
Soudain, dans ce néant absolu apparut un ordinateur. Mais pas un ordinateur habituel, celui là était... différent et à coté du clavier il y avait un scanner d’empreintes digitales.
X : je suppose que...
M : oui, tout est dans cet ordi, je n’ai plus qu’à m’identifier pour que... enfin tu as compris.
Sa main s’aprocha du scanner. Elle sentit les larmes lui montait aux yeux.
X : attend marine !
M : oui ?
X : j’ai bien le droit à une dernière volonté !
M : bien sur !
Il se raprocha d’elle et l’embrassa. Cette fois marine se laissa faire mais les larmes lui vinrent aux yeux.
Elle se réveilla en sursaut, le cœur battant et les yeux inondait de larmes. Elle s’en aperçut et les essuya d’un geste de la main. Son rêve lui avait paru si réel qu’elle en frisonnait encore. Elle se dit aussi que dés qu’elle le pourrait stacy aurait des comptes à rendre... trois coups frappait à la porte la ramenèrent à la réalité. Il était temps de ce lever.












Elle se rendit au collège avec les enfants de ses hôtes, non sans les avoirs remercier au préalable. Sur le chemin qui fut trop court à son goût elle repensa à ses rêves de la nuit et la même évidence revenait sans cesse, bien qu'elle fût impossible. Comme pour se le prouver elle fit discrètement se soulever un petit tas de neige fondu, les restes de la veille, la température s'étant radoucit dans la nuit. Malgré cette preuve irréfutable, elle pensait toujours à cette évidence pas si évidente que ça d'ailleurs. Les abord du collège se firent voir et euh... hiroki, c’est ça, disparut bousculant inconsciemment marine au passage qui tomba à la renverse. Yumi l'aida à se relever.
Y : excuse mon petit frère.
M : ce n’est pas grave.
Y : si tu veux je vais te présenté mes amis, en plus ta de bonne chance d’être dans leur classe.
M : euh... ouais !
Elles arrivèrent dans la cour du collège et Yumi se dirigea vers un banc où un groupe de jeunes gens était assis. L’un des garçons se leva et se dirigea vers Yumi qui se dirigea vers lui, un grand sourire sur les lèvres. Les deux s’embrassèrent.
M (pensé) : au moins c’est clair ces deux là sorte ensemble ou alors la terre à drôlement changé depuis la dernière fois !
Aussi la surprise fut de taille quand elle vit le visage du jeune homme. Elle tourna son regard sur les occupants du banc et manqua s’évanouir. Mais Yumi se tourna vers elle pour la présenter et marine dut se façonnait un visage plus adapter au circonstance présente.
Y : les amis je vous présente marine, marine je te présente : Ulrich, Jérémie et odd, dit-elle en les montrant du doigt.
M (pour elle-même) : non, non c’est pas possible ! (Remarquant qu’ils la regarder) euh... oh, bonjour !
Elle se façonna un sourire de circonstance mais elle n’en menait pas large.
Y : ça va ?
M : oui, oui j’avais juste un peu mal à la tête.
O : tu es nouvelle ?
M : oui.
Y : elle a dormit chez moi
U : pourquoi ?
M : je viens d’arriver et je pouvais pas avoir de chambre tout de suite, alors j’ai du chercher où dormir. Et j’ai atterri chez votre amie.
J : tu viens d’où ?
M : des Etats-Unis.
O : vraiment ?
M : je sais que j’ai pas l’accent américain mais c’est parfaitement normal étant donné que je suis française.
U : quesque tu faisais aux USA ?
M : mes parents s’y sont installés quand j’avais 6 ans.
Y : alors pourquoi tu as eu besoin de venir chez moi ?
M : ils sont morts il y a un an...
Y : désolé.
M : ... et je suis venu essayer de retrouver le reste de ma famille.
Elle ignorait encore que son histoire était plus véridique qu’elle ne l’imaginait...
Le dénommé Odd s’apprêté à posés une questions quand l’arrivée du pions manquant de la bandes interrompis l’interrogatoires. En voyant la nouvelle arrivante, marine resta éberlué











les deux jeune fille restèrent a se regarder yeux dans les yeux un bon moment, l'une commencent à se demander ce qui lui arriver, l'autre troubler par un regard qui lui semblait familier et étranger à la fois. ce fut aelita qui détourna le regard la première en même temps que marine se prenait la tête entre les mains. les autres les regarder curieusement.
Y : ça va vous deux?
pour toute réponse marine se contenta de murmurer un mot :
M : aelita...
A : comment tu sait mon prénom ?
M : euh... (pensé) je suis mal barrer là, si seulement je pouvais revenir en arrière...

...

Y : alors pourquoi tu as eu besoin de venir chez moi ?
M : hein?
Y : pourquoi t’es venu chez moi?
M : excuse -moi, oui... ça c’est parce qu’ils sont mort il y a un an.
Y : désolé!
Elle ne savait pas à quel point elle avait raison...
Y : bon je t’ai présenter à tous le monde sauf à la dernière qui est pas encore là.
J : quand on parle du loup...
Y : aelita tu tombes bien alors marine je te présente aelita et aelita je te présente marine.
A : enchanté!
M : de même!
Soudain une sonnerie retentit.
M : oups! Excusez moi!
Elle s’éloigna.
A : elle est nouvelle?
U : tu crois?
A : c’était juste une question.
U : j’ai pas dit le contraire!
A : en tout cas elle a l’air sympa!
O : et mignonne aussi...
J : décidemment tu changeras jamais Odd!
O : ben quesque j’ai dit?
Y : laisse tomber Jérémie c’est un cas désespérer!

Un peu plus loin marine répondait au téléphone en se demandant qui pouvait bien l’appeler.
M : euh, allo?
??? : bonjour je me présente M. Açassin. Vous êtes bien Marine?
M : euh oui!
M. A : je suis le notaire charger de m’occuper du testament de Mlle Sinot.
M : Léa?
M. A : si vous voulez! Donc je vous disais que je dois m’occuper de remettre leur part d’héritage au personne présente sur son testament. Vous êtes d’ailleurs sa seule héritière.
M : vraiment?
M. A : oui. Aussi faudrait-il que nous prenions rendez vous.
M : euh oui mais pour le moment ça va pas être possible. Je suis... occupé!
M. A : je comprend tout à fait. Je vous laisse mon numéro et dès que vous avez un moment de libre, appelez moi pour qu’on prenne rendez-vous.
M : je vous écoute.
M. A : 05. 39. 82. 47. 16
M : c’est noté! Au fait... quesque m’a légué?
Lorsque le notaire le lui dit, elle faillit tombé à la renverse. Elle raccrocha et retourna vers le banc des autres.
Y : ça va marine? T’as une drôle de tête!
M : je sais pas quelle tête tu ferais toi si t’apprenais que tu viens d’hériter de 10 millions de dollars!












o : tu as dit combien?!?
M : dix millions.
Y : c'est tes parents qui t'on légué tout ça?
M : oui et le pire c'est que je savais même pas qu'ils avaient autant d'argent!
J : ben au moins tu es tranquille pour un bon moment!
DRIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIING!
U : tu sait dans quelle classe tu est?
M : je sais qu'il y a une certaine mlle stones dedans...
A : c'est moi.
M : ah,
Elle parut vaguement surprise quelques seconde, mais son visage redevint aussitôt impassible.
A : bon tu viens on va être en retard!
M : j'arrive! Elle se leva. Les cours de la matinée se passèrent pour le mieux, même si Marine n'écoutait qu'à moitié, plongés dans ses reflexions, ce qui lui valu les remontrances de la prof de physique et l'incita à être plus attentive en cours. La pause du midi arriva enfin, et Marine décida que c'était le moment d'avoir une petite explications avec stacy, mais elle fut ratrapé par yumi et sa bande, qui lui proposèrent de déjeuner avec eux. Elle accepta, ce disant qu'il valait mieux ne pas afficher un caractère trop solitaire si elle voulait être tranquille pendant son séjour ici. pendant qu'ils déjeunaient, la bombardant de centaines de questions auquelles elle s'éforçait de répondre le mieux possible, une fille fit son entrée et s'avanca vers leur table.
O : gaffe, voila miss sissi!
Elle le ragarda sans comprendre. Cependant sissi était arrivé à leur table et regardait Marine.
S : alors c'est toi la nouvelle?
M : ben oui! et toi tu est?
S : sissi delmas, je suis la fille du proviseur!
M : ah!
S : un conseil : tu devrait pas trop trainé avec cette bande de minable!
M : je pense savoir avec qui je peux trainé et si c'est pour me dire des conseils aussi nul, c'était pas la peine de venir!
Sissi, vexée, tourna les talons et s'éloigna.
O : bien joué!
M : non mais pour qui elle se prend!
O : pour miss monde!
Marine étouffa un rire.
Ils finirent de manger tranquillement puis Marine s'éloigna : stacy avait encore des comptes à lui rendre. Elle alla s'abriter derrière un arbre pour être tranquille.
M : alors ?
St : quoi ?
Sa voix était tendu.
M : ne te moque pas de moi! tu sait parfaitement ce que je veux!
St : je t'assure que non!
Mais ça voix en disait long.
M : mon rêve...
St : je t'assure que ce n'était qu'un rêve!
M : je n'en doute pas!
St : mais alors?
M : je veux juste savoir si ce que j'ai entendu sur la tradition est vrai.
St : gloups! euh... et bien...
M : je doit prendre ça pour un oui, non?
St : oui euh, non! euh...
M : stace...
St : oui c'est vrai.
M : comment Bertrand a pu faire une chose pareille ? et puis pourquoi personne ne m'a rien dit?
St : il n'avait pas le choix et puis c'est la tradition elle même qui veux que l'ainé n'en sache rien!
M : je n'ai jamais voulu naître la première, jamais!
St : je le sais bien, mais le destin en a décidé autrement.
M : et pour mes parents au fait, je dit a tout le monde qu'ils sont mort, mais est-ce que je mens vraiment?
St : eh bien, je n'osais pas te le dire mais en arrivant ici j'ai réussi à capter quelque compte rendu et il y en avait un qui annoncé qu'effectivement tes parents était morts.
M : non!
St : malheuresement si.
Des larmes firent leurs appartition dans les yeux de Marine.
M : mais pourquoi? enfin, comment?
St : je ne sais pas, je ne reçoit que de petit morceaux pour la plupart incompréhensible.
Marine s'assit contre l'arbre, le corps secoué de sanglots.
M : la dernière chose que j'ai dit à mes parents c'est "j'vous déteste"!
Sa voix se brisa.
St : tu ne le pensait pas...
M : si justement! j'avais même envie qu'il meure, que je puisse être tranquille! si tu savait à quel point je voudrais pouvoir tout effacer...
St : malheuresement c'est impossible.
M : une minute, c'est possible! je peux parfaitement revenir 1 an en arrière!
St : tu est dingue ou qoui? ça pourrait te tuer! tu n'est pas assez expérimentée!
M : tu veux peut-etre que je ne fasse rien!
St : tu sait très bien que c'est trop risqué! ou au moins, attend que tes pouvoirs ce soit développés!
M : tu as raison, se serait de la folie de faire ça maintenant, surtout que j'ignore comment ils sont morts.
St : vous voila redevenu raisonnable!
M : STACY!
St : pardon. TE voilà redevenu raisonnable!
M : merci!
DRIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIING!
l'après-midi passa vite et sans incident notable. à la sonnerie de fin des cours marine accosta aelita.
M : au fait aelita, on va partager la même chambre!
A : ah oui c'est vrai, le proviseur ma prévenu.
M : sauf que je sais pas ou elle est!
A : t'inquiéte suis-moi.












Trois jours plus tard, Marine était amis avec toute la bande, bien qu'il y ait malgré tout une certaine distance. Son rêve se réalisa se jour là : elle allait rejoindre les autres mais une inspiration subite la poussa à se cacher derrière un arbre près du banc où était assis les autres, pour pouvoir écouter la conversation.
Aelita : Vous la trouvez pas bizarre la nouvelle ?
Yumi : Si. On dirait qu’elle débarque d’une autre planète !
Marine murmura : « tu ne crois pas si bien dire yumi ! »
Ulrich : Au fait pourquoi cette question aelita ?
A : tu sais bien qu’on partage la même chambre ulrich ! La nuit je dois avouer que j’ai du mal à fermer l’œil, elle dit des trucs bizarres dans son sommeil !
Odd : bah et alors ? Ça arrive à tout le monde de parler dans son sommeil !
A : on voit que tu n’es pas a proximiter à ce moment là ! Elle parle carrément pas français ! Ça me fout la trouille !
O : bah, moi j’la trouve mignonne !
Jérémie : décidément tu changeras jamais odd !
O : bah quoi ?
Ulrich : laisse tomber, Jérémie, il est irrécupérable !
A : Taisez-vous ! je crois qu’on nous observe...
Elle désigner du doigt l’arbre où marine se cacher. Marine en sortit timidement.
M : Euh...
O : Y'a longtemps que tu nous écoutes ?
M : 30 secondes à peu près.
A : Pourquoi tu nous espionnait ?
M : J'ai vu, enfin entendu, que vous parliez de moi et je voulais savoir ce que vous disiez !
J : Tu est décidemment bien mystérieuse !
Marine s'assit.
M : Je sais, mais avoue qu'il est naturelle pour une nouvelle de vouloir savoir ce que les gens pensent d'elle !
U : Là, elle marque un point !
Marine voulut dire quelque chose mais William arriva en titubant.
Y : William ! Tu as bu ou quoi ?
W : Bien sûr que non ! Mais je peux te parler une minute.
Ce fut à ce moment là que Marine se découvrit un autre pouvoir, celui de lire dans les pensées. Elle en avait découvert trois 4 jours avant mais n'avait pas imaginée en découvrir d'autres. Et ce qu'elle découvrit dans l'esprit de William la consterna.
Y : Je ne veut pas te parler William ! Quant vas tu comprendre que je suis avec Ulrich et que je ne changerais pas !
W : Je...
M : William ?
Elle s'était levé.
W : Quoi ?
M : Il faut qu'on parle !
Les autres la regardèrent, stupéfaits, son visage affichait une détermination polie.
W : T'es qui toi d'abord ?
Il était clair que William n'était pas dans son état normal.
M : Marine Rey, ça fait quatre jours que je suis là !
Elle le tira par le bras à l'écart.
W : Hé !
Les autres les suivirent des yeux.
U : Mais quesqu'elle fabrique ?
J : Aucune idée !
A : ça n'a pas l'air de plaire à William !
En effet, ils parvenaient à voir le visage de William rouge de colère, mais ils ne pouvaient voir celui de Marine qui leur tournait le dos, mais elle paraissait calme pour autant qu'ils puissent en juger. Soudain ils sursautèrent tous et Aelita poussa un cri. William était en rogne et tenait Marine en l'air, les deux mains ensserant sa gorge. Ils se levèrent d'un bon et se précipitèrent. Ils n'était pas les seuls, de nombreux autres élèves s'étaient hatés également, tout les élèves de la cour ayant vu la scène.

*Du coté de William et Marine*

Elle suffocait, elle n'aurait pas imaginé une telle réaction de la part de William. Elle était impuissante, elle ne pouvait se servir de ses pouvoirs, qui aurait été dangereux pour William comme pour elle à cet instant. Elle sentait Stacy paniquer à son poignet, et songea que sans elle elle aurait sans doute déjà succombée. Elle aurait voulu parler, mais n'en avait pas la force. Elle voyait en face d'elle les yeux furieux de William, elle le regarda d'un air supliant, ce qui n'eut pour effet que d'accentuer la pression des doigts sur sa gorge. Ses yeux se voilèrent et la terreur l'envahit, un des pires souvenirs de sa vie s'insinua dans son esprit, elle voulut le chasser, et lutta en ce but. Soudain elle sentit la pression disparaitre et sa vision redevint normal. Elle s'écroula et eu le temps de voir que c'était Jim qui l'avait sauvé et qui hurlait :
Jim : NON MAIS VOUS ETES COMPLETEMENT MALADE DUNBAR!!!!!!!!!!
Elle vit des visages au dessus d'elle mais ils lui paraissaient très lointain. Elle s'évanouit.
Elle fut transporté à l'hôpital, William fut arrété et une cellule psycologique fut ouverte au collège. On découvrit un fort taux de stupéfiant dans le sang de William, qui n'excusait pas pour autant son geste et aurait même eu tendance à l'agraver. Quand William ne fut plus sous l'emprise de la drogue, il ne se souvenait de rien et fut bouleversé de son geste et avoua sans peine qu'il se droguait car il ne supportait pas que yumi sorte avec Ulrich. Comme quoi l'amour et la jalousie pousse à faire de drôle de chose... Quant à ses parents ils étaient bien évidemment furieux. Marine était bien au dessus de tout cela, d'autant plus que la seule chose qu'elle aurait pu craindre fut que l'on découvre que ses papiers étaient bidons. Mais ils étaient trop bien fait et, à moins d'aller sur place et d'interrogeait les habitants, il était quasi-impossible de découvrir la supercherie. Mais Marine avait d'autres souçis, elle était prisonnière de son cauchemar, il refusait de la laisser se révaillait et se répétait encore et encore. Mais Marine avait encore de la chance, ce n'était pas le pire souvenir qu'elle avait mais seulement le deuxième, mais cela revenait au même. Elle revoyait la mort de sa meilleure amie, Léa Sinot. Elle réussit finalement à s'échapper au bout de trois jours. Elle était trempé de sueur et mit quelques seconde à réaliser où elle était, à savoir une chambre d'hôpital. Elle passa machinalement une main sur sa gorge.
- Rassurez-vous, vous êtes bien vivante ! dit une voix.
Marine vit à ce moment-là l'infirmière qui la regardait en souriant.
I : Je vais aller prévenir le médecin que vous êtes réveiller.
Marine tenta de dire quelque chose mais sa gorge était trop séche. L'infirmière eu un sourire compatissant et disparut. Elle revint quelques minutes plus tard avec un médecin.
Médecin : Tout va bien ?
Marine : Je, je crois que oui.
Mé : Vous avez eu une chance incroyable, quelques secondes de plus et...
M : Je crois que j'ai compris docteur !
Mé : Oui, excusez-moi ! Bien je dois vous faire une prise de sang pour être sûr que tout va bien.
M : Je comprend.
En réalité elle n'en menait pas large et pria pour que l'on aille pas faire un tour du côté de son ADN.
Mé : Vous allez bien ?
M : Oui, c'est juste que je n'aime pas les piqûres.
Mé : Vous êtes loin d'être la seule !
Elle sourit, le médecin lui fit la prise de sang et repartit. Jérémie,Odd,Ulrich,Yumi et Aelita entrèrent.
A : Salut ! L'infirmière nous a dit que tu était réveillée !
M : C'est gentil de passer me voir !
O : Je sais que c'est pas vraiment le bon moment, mais est-ce qu'on peut savoir ce que tu as dit à William pour qu'il tente de te tuer ?
Y : Odd ! Enfin, elle vient de se réveiller !
M : Laisse Yumi, il a raison de me le demander. Pour te répondre je tedirais que j'ai découvert son secret et que j'ai tenté de le raisonner mais sa n'a visiblement pas marché !
U : Tu parles du fait qu'il se droguait ?
M : Oui.
Un policier rentra dans la chambre.
P : Excusez-moi mais je dois parler avec votre camarade.
Ils sortirent.
P : Bien, j'ai ici les papiers pour vous permettre de porter plainte.
M : Ah oui ! Euh... ça va sans doute vous surprendre mais je ne souhaite pas porter plainte.
P : ??? Mais pourquoi ? On a tenté de vous tuer je vous rapelle !
M : Je sais, mais mon agresseur n'était pas dans son état normal. Je ne lui en veut pas !
Le policier sortit, perplexe. Les autres le virent et rerentrèrent dans la chambre.
O : Quesqu'il voulait ?
M : Il avait des papiers pour que je puisse porter plainte.
J : ça a été rapide !
M : C'est parce que j'ai refusé de porter plainte !
Y : Quoi mais pourquoi ?
M : William n'était pas dans son état normal, je suis sûre qu'il ne l'aurait jamais fait sinon !
U : Quesque tu en sait ?
M : Une simple intuition !
O : Tu est décidemment étrange !
M : vous en voulez à tout ceux qui ont essayer de vous tuer vous ?
A : Hein ?
M : Je voulez dire vous en voudriez.
U : Bien sûr !
M : Même s'il ne sont pas dans leur état normal ?
A : ça dépend, si c'est à cause de drogue ou d'alcool, ils n'avaient qu'à pas en prendre ! Mais si c'est autre chose...
J : Aelita !
A : Hein ? Oh, euh, mais je me demande bien ce qui peut provoquer ça !
En un éclair Marine apris de l'esprit d'Aelita tout ce qui était important, à savoir les deux années (dites-moi si je me trompe) de lutte contre xana. Marine sentit son coeur se serrer. Ce qu'elle avait appris ne pouvait être vrai ; et pourtant les esprits des autres lui confirmèrent les pensées d'Aelita. Sauf quand elle voulu savoir ce que pensait Ulrich, là elle se heurta à un mur.
U (pensées) : Ce n'est pas beau de fouiller dans la tête des gens !
Marine sursauta. Les autres la regardèrent.
U : Quesqu'il y a ?
M : Rien, rien...
Il était clair qu'Ulrich ne s'était absolument pas rendu compte de ce qu'il venait de dire. Elle comprit qu'elle venait de se frotter à un insensible, qui était sans doute le seul pouvoir que pouvez avoir un terrien, l'atmosphère de la Terre ne permettant pas à ses habitants d'en développer d'autres. A part elle-même, elle n'en avait cependant jamais rencontré d'autres. Un bref sourire passa sur son visage lorsqu'elle imagina ce qu'elle avait bien pu dire à son père à chaque fois que celui-ci avait tenté de lire ses pensées. Son sourire fut presque aussitôt remplacés par deux larmes qui roulèrennt sur ses joues à la pensée qu'elle ne le reverrait jamais.
O : Tu est sûre que ça va ?
M : Juste des mauvais souvenirs qui reviennent à la surface.
Le médecin revient.
Mé : Excusez-moi mais les visites sont terminées, il va falloir que vous vous en alliez !
A : Bon, ben alors au revoir !
M : Bye !
Les autres : bye !
Mé : Nous connaîtrons les résultats de vos analyses demain et s'il n'y a rien d'anormal vous pourrez sortir !
M : Merci docteur !
Il sortit. Elle plongea dans ses oreillers et s'endormit aussitôt. Elle ne fut pas tranquille pour autant : le pire souvenir de sa vie vient la hanter cette nuit là. Elle rêva du jour où elle avait perdu Matthieu... et rencontrée Xana.












Ils couraient sur le sol gelé, voulant échappés à ces monstres qu'ils n'avaient eux que le temps d'apercevoir. Malheuresement Matthieu était ralenti du fait de sa quasi-noyade, et avant que Marine put faire quoi que ce soit il se prit deux tirs et s'écroula sur le sol. Curieusement les tirs avaient cesser sitôt qu'ils avaient commencés, mais Marine n'y préta guère attention, elle se précipita vers lui.
Marine : ça va ?
Matthieu : Non, je crois que...
Il n'eut pas le temps d'en dire plus qu'il commença à disparaître lentement sous les yeux équarquillés d'horreur de Marine.
Mar (paniquée) : Que se passe-t'il ?
Mat : Je, je crois que cette fois c'est la fin Marine !
Mar : Non ! ne dis pas ça !
Mat : Je t'aime et je t'aimerais toujours !
Il eut le temps de l'embrasser une dernière fois avant de disparaîraitre définitivement. Marine s'effondra sur le sol et fondit en sanglots. Elle n'avait pas remarquée que les monstres s'étaient rapprochés d'elle, l'air génés, embarassés, tristes... impossible de savoir précisément leurs émotions, mais ce n'était pas la joie ! Un lourd silence s'installa, seulement rompu par les larmes de Marine. Enfin l'un des monstres se décida à parler :
Monstre : Je... Nous sommes désolé de ce qui c'est passé !
Marine releva la tête, les yeux brillants de larmes, surprise.
Ma : Vous parlez ?
Mo : Et bien en réalité, vous êtes la seule humaine que nous avons rencontrer qui nous comprends !
Marine regarda Stacy.
Ma : Oui c'est possible. (son regard se voila) Il est... mort ?
Mo : Je crains que oui.
Marine réfléchit, elle était quasiment au bord du plateau, sauter serait si simple... Elle fut sortis de ses pensées par le monstre, qui était visiblement inquiet.
Mo : Qui était-ce ?
Ma : Mon... mon mari.
Un autre lourd silence s'installa, Marine se demanda pourquoi elle parlait avec les meurtriers de Matthieu. La réalité vient la frapper : Matthieu était mort et elle ne pouvait rien y changer. Le désespoir l'envahit et elle n'hésita plus, elle prit une grande inspiration et se jetta dans le vide. Elle ne tarda pas à rencontrer l'eau qui ralentit brutalement sa chute, l'assommant à moitié. Elle s'enfonçat lentement dans les profondeurs des abysses. Elle sentit ses poumons se remplir d'eau et son corps lutta pour remonter à la surface, mais son esprit resta le plus fort. Alors qu'elle tombait doucement dans l'inconscience, elle vit une ombre nageait ver elle...


Elle s'éveilla en sursaut, trempée de sueur. Elle commençait à en avoir marre de ses cauchemars, ils l'empêcher de se reposer. Elle était inquiète aussi, elle se demandait pourquoi ces souvenirs painibles remontaient à la surface. Elle se demanda qu'elle heure il pouvait être, mais il n'y avait pas d'horloge dans sa chambre et il était inutile de compter sur Stacy.
M : Au fait Stacy tu as surveiller s'ils...
S : Rassure-toi, ils n'avaient pas besoin de voir ton ADN pour leurs analyse !
M : Ouf ! je me demande comment ils auraient réagi !
S : Ils nous auraient peut-être envoyé à la zone 51 !
Elles éclatèrent de rire. Le médecin rentra à ce moment-là, elles se turent aussi tôt.
Mé : Cela fait plaisir à voir ! Mais j'aurait juré entendre plusieurs voix.
Ma (faussement surprise) : Vraiment ?
Mé : Non j'ai du rêver ! J'ai une bonne nouvelle !
Ma : Laquelle ?
Mé : Vos résultats sont excellent, vous pouvez donc sortir !
Marine fut heureuse de cette nouvelle, elle n'aurait pas supporter de rester un jour de plus à l'hôpital. Elle était néammoins inquiète, pas pour elle, mais pour William. Elle savait que même sans sa plainte il serait certainnement jugé, au moins pour détention et comsommation de produits illicites. Elle rageait d'être impuissante, d'autant plus qu'elle se sentait responsable de ce qui était arrivé. Le médecin s'éclipsa, ayant d'autre patient à voir après Marine. Quelques heures plus tard Marine sortit, et retourna à Kadic. Colportée par Millie et Tamia, tout le monde savait tout de l'affaire, comme elle l'avait redouté, William n'était plus au collège, étant jugé le jour même, elle allait d'ailleur devoir participer au tribunal en tant que témoin, son refus de porter plainte n'ayant pas enpéché William d'être aussi jugé pour tentative de meurtre. Elle allait devoir être le plus convaincante possible, si elle voulait faire rentrer à peut-près les choses dans la normale. Souhait certe illusoire, mais dont elle ferait tout pour qu'il se réalise. Néanmoins elle retourna en cours, et fut vite exaspéré par les regards inquiets de ses camarades à son encontre. Et pour les profs c'était exactement pareil. Peu avant cinq heures, elle craqua. Elle se leva en plein cours d'histoire et hurla :
M : Mais quesqu'il y a à la fin ?
Tout le monde fut stupéfait par sa réaction.
Prof : Que ce passe-t'il ?
Il la regardait avec des yeux inquiets, Marine avait une furieuse envie d'aller lui coller une tarte.
M : Y'a que j'en ai marre (elle accentua le mot) que tout le monde soit inquiet pour moi ! je vais bien ça se voit non ? M**** à la fin, occupés vous de vos oignons !
Tout le monde la regarda, la surprise était à son comble. Le prof allait dire quelque chose mais la sonnerie retentit à ce moment-là, signe que les cours étaient finis. Les élèves sortirent donc de classe, mais pour Marine tout se jouait maintenant. En effet la séaance au tribunal allait bientôt commencer, et la plupart des élèves y serait, dont les trois quarts en tant que témoin. L'espace d'un instant, elle se demanda pourquoi elle agissait ainsi, après tout, comme le lui avait dit beaucoup de gens, William avait bel et bien tenté de la tuer. Elle conclut que c'était sans doute toutes ses années de voyage qui lui avait donné ce pardon constant, après tout, elle-même avait déjà tué quelqu'un. Elle frissonna, puis ce ressaisit, ce n'était pas le moment de laisser les mauvais souvenirs remonter à la surface. Elle allait devoir se montrer forte et convainquante si elle voulait convaincre les jurés, et ce n'était pas e étant à deux doigts de craquer qu'elle allait y arriver. D'autant plus que ses nerfs avaient déjà lachés une fois dans la journée, il était hors de question que cela arrive une seconde fois. Elle ferma les yeux et inspira un grand coup, puis se fondit dans le flot d'élèves qui se dirigeaient vers les bus mobilisaient pour l'occasion.














Ce fut l'un des procés les plus étranges de l'histoire. En effet, l'avocat de william ne parvenait pas à lui assurer une bonne défense, les preuves accablantes et les nombreux témoignages n'aidant pas. Aussi Marine finit par perdre patience, et remplaça l'avocat de William au pied levé, sous l'ahurissement général. Toute la cour était sidérée par cette jeune fille qui maniait les arguments à la perfection, posait les bonnes questions, et semblait connaître sur le bout des doigts toutes les lois existantes, ressortant même de vieux articles oubliés de temps en temps. Certe, elle n'avait aucun mérite sinon de savoir bien présenter ses arguments, étant donné que c'était grâce à Stacy qu'elle connaissait si bien les lois. Mais elle fut mine de rien d'une efficacité redoutable : elle avait mené le procés d'une main de maître, et avait réussi l'exploit d'obtenir un non-lieu pour la tentative de meurtre, (noter la splendide hyperbole employé ! ^^) et pour l'histoire de la drogue, qui était de toute façon bien moins grave, elle obtient simplement 40 heures de travaux d'intérét général (le minimum quoi ! je le sais parce que j'ai du faire cent trente six recherches pour réussir à trouver ça!). La cour, trop ahuris, l'avait laissée faire et même mieux : l'avait écouté ! L'étonnement était d'autant plus général que dans l'affaire, c'était Marine la victime ! Et pour couronner le tout, au grand dam de Marine, les journeaux s'étaient enparés de l'affaire. Bref pour Marine, et surtout pour William, la vie fut impossible pendant une bonne semaine, où les journalistes ne cessaient de vouloir les interrogeaient, au bout de laquelle les gens et les journeaux se désinterressèrent de l'affaire, n'ayant aucune déclaration de la part des concernés à se mettre sous la dent.
C'est durant cette semaine là que le bal de fin d'année fut annoncé, il avait été maintenu car les élèves comme les enseignants avait besoin de se détendre, sauf qu'il y avait deux nouveautés cette année : la première était que tout les élèves sans exception devait être présent, mais cela Marine savait que c'était surtout dans le but de garder William à l'oeil, étant donné qu'après le tribunal, c'était le principal -mais aussi les parents de William- qu'elle avait du convaincre pour que William ne soit pas exclu de Kadic, sachant qu'il aurait beaucoup de mal à être accepté dans un autre établissement avant un moment.
La deuxième qu'il y aurait un théme, une nouveauté qu'ils avaient décidés d'instaurer pour les bals à venir. Et le thème de ce premier bal était "prince et princesse", ce qui faisait bien rire Marine, qui se disait qu'au moins elle n'aurait pas de mal pour sa tenue.
Evidemment il fallait trouvé un cavalier, ou une cavalière. Il fallu trois jours pour qu'Ulrich et Jérémie se décident enfin à inviter Yumi et Aelita. Odd quant à lui n'arrivait pas à trouver de cavalière. Il avait bien tenté d'inviter Marine mais celle-ci avait refusé, tout comme elle avait refusé toutes les autres invitations.
Quatre jours avant le bal, Yumi et Aelita décidèrent d'aller en ville pour se trouvait une tenue, et proposèrent à Marine de les accompagnés, bien qu'elle ait déjà sa tenue, mais histoire de leur donné son avis. Comme étant samedi, elles purent passer l'après-midi à faire les boutiques, et elles s'amusèrent comme des petites folles, bien que trouvait une robe fut dur. Mais elles finirent par trouver : Yumi dénicha une robe qui lui allait si bien que Blanche-neige en serait devenue verte de jalousie,ainsi que les souliers et tout les accesoires assortis et nécessaire, comme un diadème (une princesse sans couronne n'est pas une princesse !) ; et Aelita, bien qu'ayant un choix assez restreint au vue de sa couleur de cheveux, se dénicha une robe dont le rose s'accordait parfaitement à celui de ses cheveux, la marraine de Cendrillon n'aurait pas fait mieux. Puis, ravie de leurs achats, elles retournèrent à Kadic, Yumi allant ranger ses affaires rapidement lorsqu'elles passèrent devant chez elle. A Kadic elle rencontrèrent les garçons, qui tentèrent de les interroger sur leurs achats, mais elles leur répondirent qu'ils le veraient bien le jour du bal. Suite à quoi Aelita s'empressa de ranger ses afaires dans son placard. Elle et Yumi insistèrent ensuite pour voir la tenue de Marine, qui refusa tout net, disant que elles aussi, elles veraient bien le jour du bal. Et c'est en râlant qu'elles retournèrent dans la cour pour retrouver les garçons au banc habituel. Pendant un moment ils discutèrent de tout et de rien, mais il commença à se faire tard, et ils durent se séparer bien après que le soleil eut disparu, car ils devaient aller aux refectoire pour les uns, et rentrer chez eux pour les autres (Yumi en l'occurence). Au réfectoire Odd fut content, en effet, au menu, il y avait tartiflette, qui était dans ses plats préférés (après le couscous boulette bien sûr !^^). Et encore plus heureux quand Marine lui laissa bien volontiers les 3/4 de sa part, son appétit ayant été quelque peu coupé, notamment par les sales manières de Odd, mais surtout parce qu'elle avait vu William, deux tables plus loin, seul, où les autres élèves l'évitaient soignesement. Elles se rendit soudain compte qu'il l'observait, l'air hésitant. Intriguée, elle se concentra sur ses pensées. Elle vit qu'il hésitait à venir lui parler ou pas, principalement parce qu'il y avait les autres, et que ceux-ci l'avait enpéché de lui parler une bonne douzaine de fois les dernières semaines. Elle poussa un profond soupir, qui surprit le reste de la table.
A : Ca va Marine ?
M : Hein ? Euh... Oui très bien !
A : Hum...
M : Bon, vous m'excuserez mais je dois y aller ! leur lança-t'elle, faussement enjouée.
O : Mais...
Elle avait déjà fillée, et elle regagna sa chambre à toute vitesse, le coeur battant à tout rompre. Ce qu'elle avait lu dans l'esprit de William était tellement incroyable ! Elle n'avait pas son don depuis longtemps, mais néammoins le nombre d'élèves faisait quelle connaissait beaucoup d'esprit, mais contre toute attente celui de William était le plus pur et le plus sincère qu'elle eut jamais entendu. Ce qu'il montrait aux autre n'était qu'une façade. Il voulait se faire passer pour se qu'il n'était pas, et ça ne lui réussi pas d'ailleurs. Mais si elle s'était enfuie, c'était à cause de la dernière pensée de William. Elle était d'accord avec lui, mais elle n'arrivait pas à se l'avouer. Leur souvenir était encore trop présent, et puis il y avait les autres...
Le jour du bal arriva enfin, Odd avait fini par trouver une cavalière, mais Marine trouvait detestable qu'il l'ai choisie juste parce qu'il n'avait eu personne d'autre à inviter, et elle plaignait la malheureuse fille qui elle avait totalement craquée sur Odd. Elle risquait d'avoir des surprises la pauvre... Aelita et elle était dans leur chambre, Aelita en train de se préparer, et Marine réfléchissant, une heure avant le début du bal. Quand soudain Aelita prit la parole :
A : Au fait Marine, je peut savoir pourquoi tu n'as pas de cavalier ?
M : Je n'en avait pas envie, et puis aucun des garçons qui me l'ont proposé ne m'intéresse !
A : Ah bon ? Et avec qui tu voulais y aller alors ? demanda-t'elle, curieuse.
M : Les seuls cavaliers qui m'intéressent ne me l'ont pas proposé ! lui répondit-elle, et ne risque plus de le faire pour la plupart... ajouta-t'elle en chuchotant.
A : Hein ?
M : Quoi ? Oh ! ajouta-elle en se rendant compte de ce qu'elle venait de dire, Oublie ce que j'ai dit !
Mais elle même ne faisait qu'y pensait.
M : Oh xa' ! Comment avons-nous pu en arriver là ? Pourquoi as-tu fait une chose pareille ? Tu m'avais promis d'être là à mon retour et je t'avais promis que je reviendrais... J'ai respecter ma parole, alors pourquoi pas toi ? Pourquoi t'es tu enpétré dans de pareilles histoires ? Tu étais incapable de faire le moindre mal à une mouche ! Comment as-tu pu dégénerer ainsi ? Et...
Elle s'interompis soudain, ayant croisait le regard stupéfait d'Aelita, et se rendant compte par le biais de ses pensées qu'elle s'était exprimer à haute voix.
M : Excuse-moi je pensais à voix haute ! dit-elle précipitament.
A : Qui est xa ?
M : Quelqu'un ! Et tu t'en doute, c'est un raccourci !
A : De Xavier ?
M : Il y a d'autres prénom commençant par Xa !
A : Attend voir... Aprés il y a toujours les noms composés avec Xavier mais...
M : Tu n'en oublie pas un ?
A : Euh... Lequel ?
M : Xana.
Aelita regarda Marine la bouche grande ouverte.
A : Que, quoi ?
M : Ben oui, répondit Marine en jouant l'indifférente, c'est un prénom possible aussi ! Euh... Je peut savoir ce que tu as ? demanda-t'elle, faussement inquiéte.
Aelita se secoua, se forçant à ce reprendre.
A : Rien, rien, c'esst juste que j'ai été surprise !
Marine la regarda bizarrement, et Aelita frissonna, elle avait le sentiment d'être passée au rayon X. Enfin Marine délivra Aelita de son regard, et sourit, visiblement se retenant de rire.
M : Tu devrais peut-être y aller, Jérémie doit t'attendre !
En effet, le bal commençait désormais dans moins de dix minutes. Aelita paniqua un peu et s'enfuit dans le couloir, mais s'arreta et revint en arrière, en dévisageant Marine.
A : Et toi ? Tu n'as peut-être pas de cavalier, mais tu dois y aller quand même ! Et tu n'as même pas commencer à te préparer !
M : Ne t'inquiète pas pour moi, ça ne me prendra pas longtemps ! la rassura Marine.
Aelita parut perpexle mais la vue de l'horloge la força à sortir retrouver son homme. Marine sourit en voyant la précipitation d'Aelita. Elle décida que vu qu'il ne lui faudrait pas plus de trois secondes pour se préparer, elle avait largement le temps de réfléchir un peu...
Devant le gymnase, lieu de la fête, tout les couples et élèves attendaient que ce soit l'heure. Enfin, la porte du gymnase s'ouvrit, et Jim apparut, provoquant plusieurs rires dans l'assemblée, en effet son costume aurait gagner à être une taille au-dessus... Pour vérifier la présence de tout les élèves, Jim appela chacun un par un et classe par classe, ça n'était pas vraiment un super début pour une fête, mais comment faire autrement ? (faites un tour en 2058 ça vous aidera !^^) Les sixièmes passèrent, puis les cinquièmes, les quatrièmes, les troisième, puis ce fut le tour des secondes, tout aller bien jusqu'à ce que Jim en arrive à Marine, qui était encore dans sa chambre, et avait totalement oublié le temps qui s'écoulaient. Lorsqu'elle s'en rendit compte, elle se dépécha de rejoindre les autres. Au gymnase, c'était la troisième fois que Jim l'appelait, Aelita tenta plus ou moins bien de lui dire qu'elle n'avait sans doute pas fini de se préparer, quand Marine débarqua.
M : Excusez-moi, je suis en retard ! lança-t'elle, mal à l'aise.
En effet, quand elle était arrivée un grand silence -sauf pour elle-même- c'était soudain installé, et cela la mettait très mal à l'aise, bien qu'elle sache parfaitement pourquoi tout le monde s'était tu, les pensées de la foule étant assez claire et bruyante.
M : Que se passe-t'il ? demanda-t'elle, faussement intriguée.
Jim : Rien, rien du tout ! Seulement l'on commençait à s'inquiéter !
Marine se retint de rire, bien qu'elle ne comprenne pas la réaction de tout le monde, pour elle elle n'avait rien de particulier. Et pourtant, c'était légitime. En effet, Marine était sublime, un véritable ange qui serait descendu du ciel : ses cheveux encadrer son visage en parfaite anglaise et brillaient tels des étoiles dès qu'un peut de lumière osait les toucher, et le magnifique diadème posait dessus palissait néammoins devant tant de splendeur. Sa robe était une envollée de tissus et de dentelle passant par toutes les nuances de gris et d'argent. C'était une princesse, une vrai, c'était tellement évident, tout l'attestait, de la grâce qui émanait d'elle au son de sa voix, la couronne n'était même pas nécessaire pour que l'on le comprenne. Mais Jim -et la foule- se reprirent, et il continua à faire l'appel. Quand il eu finit, les élèves purent enfin rentrer et le bal put commencer...


Maggy'
15/02/08 à 09:59
L'ennemi n'est pas celui qu'on croyait...

Ma fanfiction se passe environ un an après la « mort » de Xana.
Petit guide : *pensée* de Marine sauf spécifié
Traduction pour les paroles ou appuyation pour le texte (je sais ce n’est pas français).
Souvenirs
*** : ellipse (au cas où quelqu'un comprendrais pas...)

Chapitre 1 : Revenir sur Terre

CRAC…
BOUM!
- Zlf ! (Aïe!)
Pas de chance! Elle avait atterri sur la branche d’un chêne, qui avait cédé sous son poids.
- Tzjnsfulf cf ruzptsnurfsu cf qfucf ! (S******** de transporteur de m**** !)
Elle se releva et regarda autour d’elle. Elle vit qu’elle se trouvait dans une forêt.
- Hnp, ns ftr-gf rsf k’zl zrrfulf gfrrf enlt ? (Bon, où est-ce que j’ai atterrie cette fois ?)
Elle regarda la montre qu'elle portait au poignet et son visage s’illumina lorsqu'elle lu ce qu'il y avait écrit :
Terre
Elle allait peut-être enfin pouvoir rentrer chez elle. Enfin, d’abord fallait t’il savoir où elle se trouvait exactement.
- Kf snsuuzlt zwnlu sp sfs sjst cf cfrzljt, t’lj rf sjzlr ? Demanda-t-elle à sa montre. (Je pourrais avoir un peu plus de détails, s’il te plait ?)
- Hlfp tsu, Marine ! Répondit sa montre. Ufgifugif fp gnsu…… Ufgifugif feefgrsff z 51%…… Ufgifugif feefgrsff z 99%… Ufgifugif rfuqlpff. Zpzjxtf cft uftsjrzrt fp gnsu… (Bien sûr, Marine ! Recherche en cours…… Recherche effectuée à 51%…… Recherche effectuée à 99%… Recherche terminée. Analyse des résultats en cours…)
- Faudrait te mettre à jour Stacy ! Même Google est plus rapide que toi ! Se moqua gentiment Marine.
- Analyse annulée… Suppression des résultats en cours… Suppression terminée !
- Oh non ! Stacy, je blaguais !
- ......
- Va au diable, tête de mule ! Je me débrouillerais sans toi ! S'exclama-t’elle.
*Bon, reste plus qu’à essayer de sortir de cette forêt*
Elle commença à marcher droit devant elle. Au bout de cinq minutes environ elle arriva devant une grande maison un peu délabrée et qui semblait inhabitée. Elle remarqua une petite plaque dont elle lut l’inscription.
- L’Ermitage… Qu'est-ce qui a bien pu se passer ?
Elle hésita puis ce décida à aller voir. Elle rentra dans la maison et constata qu’il n’y avait pas âme qui vive et que tout était sans dessus dessous. Elle sortit de la maison et remarqua le passage qui menait aux égouts.
*Hum… J’aurais peut-être des réponses à l’usine… Et puis c’est le seul moyen de rentrer chez moi !*
Elle emprunta donc les égouts et arriva rapidement à l’usine. Tout était calme. Trop calme. Elle emprunta le monte-charge et se rendit directement à la salle du supercalculateur. Elle vit qu'il était désactivé et aussitôt ses pires craintes s’en trouvèrent confirmés. Elle se dit qu’il valait mieux pour elle d’essayer de passer inaperçu le temps qu’elle découvre ce qui avait bien pu arriver. Elle se rappela qu’il y avait un collège dans les environs et se dit que le mieux, étant donné qu’elle avait l’apparence d’une fille de quinze ans, était d’essayer de s’y inscrire, en priant pour que Delmas ne la reconnaisse pas, ou qu'il n'en soit plus directeur. Elle sortit de l’usine et se mit à la recherche du collège. Elle l’aperçut environ trente minutes plus tard, elle hésita un instant puis se décida et avança lentement en traversant la cour gelée sous les regards curieux des élèves en récréation.

***

Elle sortit du bureau du proviseur une heure plus tard. Elle avait frôlé la catastrophe : Delmas avait cru la reconnaître ! Mais bon heureusement que son traducteur se déclenchait automatiquement, sinon il y aurait pu avoir pire… Mais elle avait réussi à s’inscrire ce qui était pour elle un exploit. Ne restait plus qu’à réfléchir à un endroit où passer la nuit étant donné qu’elle n’aurait une chambre au collège que le lendemain, vu qu’elle avait aussi prétendu qu’elle avait une maison, par souci de réalisme. Quelle idiote ! Elle se décida néanmoins pour l’Ermitage même si les lieux n’étaient plus très hospitaliers. En rentrant à l’intérieur elle entendit du bruit provenant du salon. Elle s’y dirigea sur la pointe des pieds, passa légèrement la tête par l’ouverture et vit que ce n’était que le vent qui avait fait claquer les fenêtres et entraîné la chute de plusieurs livres et de leur bibliothèque qui gisaient lamentablement sur le sol. En soupirant, elle décida de redresser le meuble. Comme si ce dernier l’avait entendu, il se redressa tout seul et les livres retournèrent sur leurs étagères. Marine déglutie.
- Stacy ? Rassure-moi s’il te plait et dis-moi que…
- Rassurez-vous. Je confirme. Vous avez quinze ans aujourd’hui !
- Merci de me rassurer -et de ne plus faire la tête-, mais je t’ai déjà dit un million de fois d’arrêter de me VOUVOYER ! Faut te le dire en quelle langue ?
- Ça va calmez-vous mademoiselle… Je veux dire, calme-toi Marine ! Excuse-moi si c’est dans mon programme !
- Je sais Stacy. Excuse-moi je suis un peu… sur les nerfs disons.
- Hum… je comprends. Je pense que vo…, tu devrais refaire un essai.
- Tu as raison, soupira Marine.
Elle inspira un grand coup et se concentra. Un des livres s’échappa de son étagère et atterri dans sa main, puis retourna à sa place.
- Télékinésie… c’est pas mal ! Mais j’aurais préféré être comme papa !
- Ouais… très pratique pour soi-même et un calvaire pour les autres… dit Stacy qui aurait levé les yeux au ciel si elle l’avait pu.
- Et alors ? Moi je m’en fiche ! Aurais-tu oublié que je suis immunisée ?
- Non c’est bon Marine ! D’ailleurs à ce propos, ce n’est pas normal que vous ayez un autre pouvoir !
- Hum… C’est vrai que c’est étrange. Et arrête de me vouvoyer !
- Pardon…
A présent, la nuit été parfaitement tombée et les nuages ne laissait filtrer que quelques rayons de lune et l’Ermitage était plus que jamais lugubre. Marine retrouva la sensation d’hostilité que la maison dégageait, semblant vouloir lui faire comprendre qu’elle n’était plus la bienvenue.
Elle décida donc de partir au plus vite et d’essayer de trouver une maison pour la nuit, en priant pour que les gens d’ici soit plus généreux que sur Cartisda. Elle sortit de l’Ermitage pour se retrouver dans la forêt où la neige brillait éclairée par le faible rayon de lune que laissait entrevoir les nuages. Elle eu une désagréable surprise en posant son pied sur la neige : Elle s’y enfonça jusqu’aux genoux !
*Il a du sacrement neigé pendant que j’étais là-dedans !*
La télékinésie lui fut sacrément utile. La neige s’écartait toute seule sur son passage. Ainsi elle rejoignit assez vite la ville et se dirigea vers la première maison qu’elle vit. Elle allait sonner quand un détail lui revînt en mémoire.
- Hem, Stacy pourrais-tu…
- Ah non, non ! C’est très, très dégradant ! Ne me demande pas ça !
- Allez Stacy ! S’il te plaît ! Supplia Marine.
- Bon, d’accord, il est vingt heures et trente-deux minutes. Voilà t’es contente ? Finit par capituler Stacy.
- Merci Stacy ! Bon, huit heures et demie, ça me parait encore raisonnable pour sonner chez les gens !
Elle sonna donc. Quelqu’un ouvrit, un homme. De la buée sortait de ses lèvres. Elle se rendit alors compte qu’elle aussi dégageait de la buée. Il devait faire froid. Elle n’en savait rien, elle ne sentait plus ni froid, ni chaud depuis son passage sur 2313.
- Oui c’est pour quoi ? Demanda l’homme
- Euh… bonjour, je… euh et bien voilà je viens d’arriver en ville et je… je cherche un endroit où dormir, balbutia Marine, mal à l’aise.
L’homme se tenant sur le seuil de chez lui avait vu la façon dont été habillé Marine et n’avait même pas eu besoin de ses explications pour comprendre qu’elle venait d’arriver. En effet, la température flirtait avec le négatif et elle était en jean et t-shirt ! Aussi…
- Bien sûr vous pouvez venir, je ne vais quand même pas vous laissez geler dehors !
- Merci beaucoup !
- Venez je vais vous présenter à ma femme et à mes enfants. Au fait, comment vous appelez vous ?
- Rey, Marine Rey. Euh… et vous ?
- Ishiyama, Takeho Ishiyama.

Typy
15/02/08 à 12:35
ça a l'air interressant,je me demande bien ce qui justifie de la faire parler une langue bizzare,plutot que de la faire parler français.delmas avait cru la reconnaitre ? il y a une raison à celà ?

ps : classique le coup de la montre qui parle ^^

Maggy'
15/02/08 à 13:37
Chapitre 2 : Rêve ou réalité ?

Cette nuit-là, Marine fit de drôles de rêve. Tout d’abord elle rêva qu’elle était cachée derrière un arbre en train d’espionner un groupe de personnes assises sur un banc. Elle reconnut la fille de ses hôtes, comment s’appelait-t-elle déjà ? Ah oui, Yumi. Ensuite il y avait un garçon aux cheveux brun qu’elle ne connaissait pas, un garçon à la coiffure bizarre, un garçon blond avec des lunettes, et… Aelita ? Marine en eut le souffle coupé. Elle ne connaissait pas les trois/quart des personnes présente, aussi compris-t-elle que soit elle devenait complètement folle, ce qui en fait était possible, soit un nouveau pouvoir faisait son apparition. Elle décida donc d’écouter la discussion en cours :
- Vous la trouvez pas bizarre la nouvelle ? Interrogea Aelita.
- Si. On dirait qu’elle débarque d’une autre planète ! Fit remarquer Yumi.
*Tu ne crois pas si bien dire Yumi !*
- Pourquoi tu demandes ça Aelita ?
- Tu sais bien qu’on partage la même chambre Ulrich ! La nuit je dois avouer que j’ai du mal à fermer l’œil, elle dit des trucs bizarres dans son sommeil !
- Bah et alors ? Ça arrive à tout le monde de parler dans son sommeil ! S’étonna Odd.
- On voit que tu n’es pas à proximité à ce moment là ! Elle ne parle carrément pas français ! Ça me fout la trouille !
- Bah, moi j’la trouve mignonne !
- Décidément tu ne changeras jamais Odd ! En plus, ça, tu l’avais déjà dit ! Soupira Jérémie.
- Bah quoi ?
- Laisse tomber, Jérémie, il est irrécupérable ! Dit Ulrich.
- Ça aussi je l’avais déjà dit ! Sourit Yumi.
- Taisez-vous ! Je crois qu’on nous observe… Indiqua Aelita.
Elle désignait du doigt l’arbre où Marine se cachait…
C’est à ce moment-là que son rêve changea : Elle se trouvait maintenant au milieu de nulle part, un endroit sans haut ni bas, ni endroit ni envers, qu’elle ne reconnu que trop. Elle marchait à la recherche de quelque chose, ou plutôt de quelqu’un. Enfin elle l’aperçu, elle sentit son cœur s’affoler, il fallait qu’elle se calme, elle avait une mission à accomplir et devait s’y tenir, à son plus grand regret. Quand elle jugea qu’il était suffisamment proche elle l’interpella.
- Hé Xa’ !
L’homme se retourna à l’entente du surnom qu’elle lui avait donné, dévisagea Marine quelques instants puis soupira.
- J’aurais dû me douter que tu finirais par revenir, soupira-t-il.
- Je ne pense pas que tu sois le plus surpris de nous deux, Xa’.
- Je suppose que tu n’ais pas là pour des raisons amicales ?
- Comment as-tu donc deviné ? Ironisa-t-elle tristement.
- Mais as-tu vraiment envie de me détruire Marine ?
La question la pris de court, bien qu’elle savait la réponse. Non, elle n’en avait pas du tout envie, mais elle devait le faire, elle n’avait pas le choix. Malgré tout elle affirma :
- Oui !
- Tu n’as jamais réussi à me mentir Marine. Ce n’est pas aujourd’hui que ça va changer.
- Tu sais que je n’ai pas le choix ! S’écria-t-elle en colère.
- Oui, et tu feras ce que tu dois faire je n’en doute pas une seconde.
- Puis-je quand même te poser une question ?
- Bien sur !
- Pourquoi donc as-tu tué mes parents, Benoît et même Matthieu ?
- Pour Matthieu pourquoi donc ressasse-tu le passé ? Je ne vous connaissais pas et vous avez pénétré dans mon territoire, mes monstres ont réagi comme ils le devaient, automatiquement.
Marine voulut intervenir mais Xana l’en empêcha :
- Avez-vous réagi autrement face aux Émergeants ?
Marine se tut.
- Pour tes parents et Benoît ils ont eu la malchance de se trouver au mauvais endroit au mauvais moment. Et puis c’était en quelque sorte une vengeance…
- Comment ça ? L’interrompit Marine, choquée.
- … pour toi, finit-il.
Marine sentit des larmes se mettre à rouler sur ses joues.
- Co-comment oses-tu dire une chose aussi absurde ? Bredouilla-t-elle, abasourdie.
Il tenta de s’approcher d’elle mais elle recula.
- Marine ils, ils t’ont fait du mal.
- Était-ce une raison pour les tuer ? Et puis, en quoi Benoît est-il lié à cette histoire ? Hurla-t-elle, au bord de l’hystérie.
- Donc il y a une partie de la tradition que tu ignores.
- Comment ça ?
- C’est le cadet qui décide qui l’ainé épousera.
- Que… Quoi ? C’est une plaisanterie !
- Non malheureusement.
Marine sentit son monde s’écrouler autour d’elle. Elle ne pouvait pas s’imaginer la vérité, elle était trop… horrible. Elle s’effondra en sanglot. Xana s’approcha d’elle. Cette fois elle ne bougea pas. Il la prit dans ses bras et essuya ses larmes. Marine parvint à articuler :
- Mais de toute manière je suis sûre qu’il aura choisi le moins pire des prétendants, et ce n’était toujours pas une raison pour les tuer !
- C’est vrai, mais oublierais-tu que je suis programmé pour protéger et éliminer toutes menaces ? Qui d’autres ai-je à protéger désormais sinon toi ?
- Personne je m’en doute.
Leurs lèvres se rapprochèrent mais alors qu’elles allaient se toucher Marine recula.
- Non. Non je ne peux pas, je ne peux pas t’aimer. Et toi non plus tu ne peux pas, on ne peut plus. Tout nous oppose désormais et j’ai…
- …Une mission je sais. Et tu feras ce que tu dois faire.
- Oui… Et je ne veux pas avoir plus mal encore lorsque je devrais te tuer.
Les mots firent mal, à l’un comme à l’autre, l’un parce qu’il avait malgré tout du mal à accepter la situation, l’autre parce que prononcer ces mots rendaient les choses beaucoup trop concrètes.
Soudain, dans ce néant absolu apparut un ordinateur. Mais pas un ordinateur habituel, celui là n’était visiblement pas de conception terrestre, et à coté du clavier il y avait un scanner d’empreintes digitales.
- Je suppose que…
- Oui, tout est dans cet ordi, je n’ai plus qu’à m’identifier pour que… enfin tu as compris.
Sa main s’approcha du scanner. Elle sentit les larmes lui monter aux yeux, brûlante.
- Attend Marine ! L’interrompit-il.
- Oui ? Attendit-elle, dévastée.
- J’ai bien le droit à une dernière volonté ! Quémanda-t-il.
- Bien sûr ! Répondit-elle, malgré qu’elle en sache la contenance.
Il se rapprocha d’elle et l’embrassa. Cette fois elle se laissa faire mais ses larmes redoublèrent. C’était la dernière fois qu’elle pourrait l’embrasser…
Elle se réveilla en sursaut, le cœur battant et les yeux inondés de larmes. Elle s’en aperçut et les essuya d’un geste de la main. Son rêve lui avait paru si réel qu’elle en frissonnait encore. Stacy allait avoir certaines choses à lui expliquer…
Trois coups frappés à la porte la ramenèrent à la réalité. Il était temps de se lever.

Maggy'
08/04/08 à 15:41
Si un admin passe par là, pourrais-t-il enlevé ce message qui ne sert plus à rien ? S'il vous plaît.

Maggy'
09/05/08 à 13:49
Si un admin passe par là, pourrais-t-il enlevé ce message qui ne sert plus à rien ? S'il vous plaît.

Maggy'
10/06/08 à 16:31
Si un admin passe par là, pourrais-t-il enlevé ce message qui ne sert plus à rien ? S'il vous plaît.

Maggy'
28/06/08 à 11:50
Si un admin passe par là, pourrais-t-il enlevé ce message qui ne sert plus à rien ? S'il vous plaît.

Maggy'
26/09/08 à 16:38
Si un admin passe par là, pourrais-t-il enlevé ce message qui ne sert plus à rien ? S'il vous plaît.

Maggy'
29/10/08 à 19:01
Chapitre 3 : Arrivée double et héritage surprise.

Elle se rendit au collège avec les enfants de ses hôtes, non sans les avoir longuement remerciés au préalable. Sur le chemin qui fut bien trop court à son goût elle repensa à ses rêves de la nuit et la même évidence revenait sans cesse, bien qu’elle ne veuille y croire. Mais son instinct ne la trompait jamais, même lorsqu’elle refusait de l’écouter. Les abords du collège se firent voir et Hiroki disparut bousculant involontairement Marine au passage qui tomba à la renverse. Yumi l’aida à se relever.
- Excuse mon petit frère.
- Ce n’est pas grave.
- Si tu veux je vais te présenter mes amis, en plus tu as de bonne chance d’être dans leur classe.
- Euh… Si tu veux !
Elles arrivèrent dans la cour du collège et Yumi se dirigea vers un banc où un groupe de jeunes gens était assis. L’un des garçons se leva et se dirigea vers Yumi qui se dirigea vers lui, un grand sourire sur les lèvres. Les deux s’embrassèrent.
*Au moins eux leur relation est claire !*
Aussi la surprise fut de taille quand elle vit le visage du jeune homme. Elle tourna son regard sur les occupants du banc et manqua s’évanouir. Mais Yumi se tourna vers elle pour la présenter et Marine dût se façonner un visage plus adapté aux circonstances présentes.
- Les amis je vous présente Marine, Marine je te présente : Ulrich, Jérémie et Odd, fit Yumi.
*Non, non ce n’est pas possible ! J’avais vraiment besoin d’être médium ?*
Elle remarqua qu’ils l’observaient.
- Enchantée !
Elle se façonna un sourire de circonstance mais elle n’en menait pas large.
- Ça va ? S’inquiéta Yumi.
- Oui, j’avais juste un peu mal à la tête.
- Alors tu es nouvelle ? Demanda Odd.
- Il semblerait que oui !
- Elle a dormit chez moi, précisa Yumi.
- Pourquoi ? S’étonna Ulrich.
- Je viens d’arriver et je ne pouvais pas avoir de chambre tout de suite, alors j’ai dû chercher où dormir. Et j’ai atterri chez votre amie, expliqua Marine.
- Tu viens d’où ? Questionna Jérémie.
- Des Etats-Unis, inventa Marine.
- Vraiment ? Fut surpris Odd.
- Je sais que je n’ai pas l’accent américain mais j’avais déjà six ans quand on s’y est installés avec mes parents.
- Mais pourquoi tu as eu besoin de venir chez moi, ils ne sont pas avec toi ?
- Ils sont morts il y a un an…
- Désolée, s’excusa aussitôt Yumi.
- …Et je suis venue essayer de retrouver le reste de ma famille, termina Marine, illustrant à merveille le proverbe « Quand le vin est tiré, il faut le boire ».
Le dénommé Odd s’apprêtait à poser une question quand l’arrivée du pion manquant de la bande interrompis l’interrogatoire. En voyant la nouvelle arrivante, Marine resta éberluée.
Les deux jeunes filles restèrent à se regarder yeux dans les yeux un bon moment, l’une commençant à se demander ce qui lui arrivait, l’autre troublée par un regard qui lui semblait familier et étranger à la fois. Ce fut Aelita qui détourna le regard la première en même temps que Marine se prenait la tête entre les mains, en proie à la migraine. Les autres les regardaient curieusement.
- Ça va vous deux ?
Pour toute réponse Marine se contenta de murmurer :
- Aelita…
- Comment tu sais mon prénom ?
- Euh…
*Je suis mal barrée là, si seulement je pouvais revenir en arrière…*

***

- Mais pourquoi tu as eu besoin de venir chez moi ? Demanda Yumi.
- Hein ?
- Pourquoi tu es venue chez moi ?
- Excuse-moi, j’étais ailleurs… Et ça c’est parce qu’ils sont mort il y a un an.
- Désolée ! Je ne savais pas.
Marine lui fit un sourire rassurant.
- Bon je t’ai présentée à tous le monde sauf à la dernière qui n’est pas encore là.
- Quand on parle du loup…
Aelita approchait du groupe.
- Aelita tu tombes bien alors Marine je te présente Aelita et Aelita je te présente Marine.
- Enchantée !
- Moi de même !
Soudain une sonnerie retentit.
- Oups ! Excusez-moi ! Dit Marine.
Elle s’éloigna.
- Dites, on vient pas juste de…
- Quoi donc Ulrich ? S’inquiéta Yumi.
- Non, oubliez ce que j’ai dit.
Il n’en restait pas moins perturbé. Les ex-lyokoguerriers se regardèrent mais finirent par laisser tomber.
- En tout cas elle a l’air sympa ! Dit Aelita.
- Et mignonne aussi…
- Décidemment tu ne changeras jamais Odd ! Soupira Jérémie.
- Ben qu’est ce que j’ai dit ?
- Laisse tomber Jérémie c’est un cas désespéré ! Rit Yumi.
Un peu plus loin Marine répondait au téléphone en se demandant qui pouvait bien l’appeler, et surtout d’.
- Euh, allo ?
- Bonjour, je suis M. Açassin. Vous êtes bien Marine Rey ?
- Oui, et il me semblait vous avoir déjà dis que vous pouviez me tutoyer !
- Comme vous voudrez.
Marine soupira, pourquoi s’obstinaient-ils tous à la vouvoyer ?
- Pourquoi appelez-vous ?
- Je suis chargé de m’occuper du testament de Mlle Sinot.
- Léa avait un testament ?
- En temps de guerre la prudence est de mise ! Donc je vous disais que je dois m’occuper de remettre leur part d’héritage aux personnes présentes sur son testament. Vous êtes d’ailleurs sa seule héritière.
- Vraiment ?
- Oui. Aussi faudrait-il que nous prenions rendez-vous. Le plus tôt sera le mieux.
- Euh oui mais pour le moment ça va pas être possible. Je suis… occupée !
- Oui je connais les règles, dans combien de temps pourrait vous venir ?
- Je viens seulement d’arriver, donc... fin Mars sans doute.
- Il y a une balise ici vous savez ?
- Hors de question de m’en servir, je ne veux pas qu’on me retrouve !
- J’avais oublié cette histoire. Rappelez-moi dès que vous pourrait venir.
- Je n’oublierais pas. Au fait, que m’a-t-elle léguée ?
Lorsque le notaire le lui dit, elle faillit tomber à la renverse. Elle raccrocha et retourna vers le banc des autres.
- Ça va Marine ? T’as une drôle de tête ! S’inquiéta Yumi.
- Je ne sais pas quelle tête tu ferais toi si t’apprenais que tu viens d’hériter de dix millions de dollars !
- Tu as dit combien ? S’exclama Odd.
- Dix millions, répéta Marine.
- C’est tes parents qui t’ont légué tout ça ?
- Oui et le pire c’est que je ne savais même pas qu’ils avaient autant d’argent ! mentit-elle.
- Ben au moins tu es tranquille pour un bon moment !
La sonnerie retentit.
- Tu sais dans quelle classe tu es ? Demanda Ulrich.
- Je sais qu’il y a une certaine Mlle Stones dedans…
- C’est moi, annonça Aelita.
- Ah,
Elle parut vaguement surprise quelques secondes, mais son visage redevint aussitôt impassible.
- Bon tu viens on va être en retard ! La pressa Aelita.
- Oui j’arrive !

julien-dupont
29/10/08 à 22:20
bon maintenant au moins je sais qui est Marine
je sais je n'avais pas lu cette fics auparavant ( range ce fusil :shock: merci )
je me suis rattrapé voila.....


30/11/08 à 22:29
LA SUITE :twisted:

Maggy'
01/12/08 à 13:31
Chapitre 4 : Des comptes à rendre

Les cours de la matinée se passèrent pour le mieux, même si Marine n’écoutait qu’à moitié, plongée dans ses réflexions, ce qui lui valu les remontrances de la prof de physique et l’incita à être plus attentive en cours. La pause du midi arriva enfin, et Marine décida que c’était le moment d’avoir une petite explication avec Stacy, mais elle fut rattrapée par Yumi et sa bande, qui lui proposèrent de déjeuner avec eux. Elle accepta, se disant qu’il valait mieux qu’elle reste avec eux si elle voulait avoir la moindre chance de découvrir ce qui avait bien pu se passer à l’Ermitage et à l’usine. Elle sentait que d’une manière ou d’une autre les amis d’Aelita étaient liés à l’extinction du supercalculateur. Elle se demandait également ce qu’il était advenu de Franz Hopper… Et de Xana.
Pendant qu’ils déjeunaient, la bombardant de centaines de questions auxquelles elle s’efforçait de répondre le mieux possible, une fille fit son entrée et s’avança vers leur table.
- Gaffe, voila miss Sissi ! Cria Odd.
Elle le regarda sans comprendre. Cependant Sissi était arrivée à leur table et regardait Marine.
- Alors c’est toi la nouvelle ? Tu es américaine c’est ça ?
Marine comprit aussitôt à son ton et à son air qu’elle genre de personne était Sissi, elle décida de s’amuser un peu.
- Yes, tu as raison ! Et toi, who are you ? Demanda-t-elle avec un accent américain à couper au couteau.
Le reste de la table la regarda avec des yeux ronds.
- Sissi Delmas, je suis la fille du proviseur ! Un conseil : tu ne devrais pas trop traîner avec cette bande de minable !
- Sorry, qu’est-ce que vous as dit ? I don’t understand encore all the french’s mots.
- Euh… Je… Ce n’est pas grave, je t’expliquerais ça plus tard, dit Sissi qui n’avait pas compris la moitié de ce que venait de dire Marine.
Elle s’éloigna, ses deux toutous sur les talons.
- Non mais pour qui elle se prend ! pesta Marine dès qu’elle la jugea assez éloignée.
- Pour miss monde ! Ou plutôt «im»monde ! Déclara Odd.
Marine étouffa un rire.
- Et depuis quand tu es aussi nulle en français ? Ajouta-t-il.
- Ce n’est pas parce que je n’ai pas l’accent américain que je ne sais pas l’imiter !
Ils finirent de manger tranquillement puis Marine s’éloigna : Stacy avait encore des comptes à lui rendre. Elle alla s’abriter derrière un arbre pour être tranquille.
- Alors ?
- Quoi ? Fit Stacy, tendue.
- Ne te moque pas de moi ! Tu sais parfaitement ce que je veux !
- Je t’assure que non !
Mais ça voix en disait long.
- Mon rêve…
- Je t’assure que ce n’était qu’un rêve !
- Et moi je suis le pape ! Comme si c’était la première fois que je faisais ce genre de rêve !
- Je sais, et alors ?
- Alors… La tradition ?
- Euh… Et bien…
- Ça, ça veut dire que c’est vrai, non ?
- Oui ! Euh, je veux dire non ! Euh…
- Stace…
- Oui c’est vrai.
Marine se leva, furibonde.
- Comment Benoit a pu faire une chose pareille ? Et puis pourquoi personne ne m’a rien dit ?
- Il n’avait pas le choix et puis c’est la tradition elle même qui veut que l’ainé n’en sache rien !
- Je n’ai jamais voulu naître la première, jamais ! s’emporta Marine.
- Je le sais bien, mais le destin en a décidé autrement.
- Le destin tu parles ! Rit nerveusement Marine.
- Et pour mes parents au fait, je dis à tout le monde qu’ils sont mort, mais est-ce que je mens vraiment ?
- Ne parlez donc pas de malheur !
- Ce fichu rêve n’était pas là pour rien ! Ne me mens pas ! Et arrête de me vouvoyer !
- Eh bien, je n’osais pas te le dire mais en arrivant ici j’ai réussi à capter quelque compte rendu et il y en avait un qui annoncé qu’effectivement tes parents était morts.
- Stacy, lorsque j’insiste, tu devrais savoir que c’est que j’espère une réponse opposée à la réalité !
Des larmes faisaient leur apparition dans ses yeux.
- Excuse-moi Marine.
- Mais pourquoi ? Enfin, comment ?
- Je l’ignore, je ne reçois que de petits morceaux pour la plupart incompréhensible. Une seule chose est sûre, ces perturbations sont plus importantes que prévu.
Marine s’assit contre l’arbre, le corps secoué de sanglots.
- La dernière chose que j’ai dit à mes parents c’est « j’vous déteste » ! Dit-elle, la voix brisée.
- Tu ne le pensais pas… Tenta de la consoler Stacy.
- Si justement ! S’énerva Marine en se relevant, J’avais même envie qu’ils meurent, que je puisse être tranquille ! Si tu savais à quel point je voudrais pouvoir tout effacer…
- Malheureusement c’est impossible.
- Une minute, c’est possible ! S’écria Marine, Je peux parfaitement revenir un an en arrière !
- Il y a eu assez de morts comme ça tu ne crois pas ? Inutile d’ajouter les nôtres à la liste ! S’écria Stacy, horrifiée.
- Tu veux peut-être que je ne fasse rien ! S’emporta Marine.
- On ne peut pas se battre contre la mort, ce serait du suicide pur et simple !
- Tu as raison, ce serait de la folie, mais-tu l’as dit j’en ai assez de tous ces morts ! Capitula Marine, se laissant retomber, abattue.
- Vous voilà redevenu raisonnable !
- Excuse-moi d’avoir été aussi bête !
La sonnerie retentit à ce moment-là. L’après-midi passa vite et sans incident notable. À la sonnerie de fin des cours Aelita accosta Marine.
- Au fait Marine, on va partager la même chambre !
- Ouf !
- Quoi ?
- Je dois avouer que j’avais un peu peur d’avec qui j’allais être ! Imagine un peu que je sois tombée avec Sissi !
- Alors là y’a pas de risques ! Si c’était arrivé tu peux être sûre qu’on l’aurait entendu hurler à l’autre bout de la ville !
Marine éclata de rire en suivant Aelita qui la menait vers leur chambre.

***

Trois jours plus tard, Marine s’était assez bien adaptée à la vie à Kadic, et était devenue assez proche de toute la bande, bien qu'il y ait malgré tout une certaine distance, surtout avec Ulrich, bien qu’elle en ignore la raison. Son rêve se réalisa ce jour-là : elle allait rejoindre les autres mais une inspiration subite la poussa à se cacher derrière un arbre près du banc où étaient assis les autres, pour pouvoir écouter la conversation.
- Vous la trouvez pas bizarre la nouvelle ? Demanda Aelita.
- Si. On dirait qu’elle débarque d’une autre planète !
*Tu ne crois pas si bien dire Yumi !*
- En tout cas, il est clair qu’elle cache quelque chose ! Déclara Ulrich.
- Pourquoi tu es aussi méfiant avec elle ?
- En fait, c’est… Ça n’a pas d’importance ! Et pourquoi cette question Aelita ?
- Tu sais bien qu’on partage la même chambre Ulrich ! La nuit je dois avouer que j’ai du mal à fermer l’œil, elle dit des trucs bizarres dans son sommeil !
- Bah et alors ? Ça arrive à tout le monde de parler dans son sommeil ! S’étonna Odd.
- On voit que tu n’es pas à proximité à ce moment là ! Elle ne parle carrément pas français ! Ça me fout la trouille !
- Bah, moi j’la trouve mignonne !
- Décidément tu ne changeras jamais Odd ! En plus, ça, tu l’avais déjà dit ! Soupira Jérémie.
- Bah quoi ?
- Laisse tomber, Jérémie, il est irrécupérable ! Dit Ulrich.
- Ça aussi je l’avais déjà dit ! Sourit Yumi.
- Taisez-vous ! Je crois qu’on nous observe… Indiqua Aelita.
Elle désignait du doigt l’arbre où Marine se cachait. Cette dernière en sortit timidement.
- Euh...
- Y'a longtemps que tu nous écoutes ? Interrogea Odd.
- Trente secondes à peu près.
- Pourquoi tu nous espionnais ?
- J'ai vu, enfin entendu, que vous parliez de moi et je voulais savoir ce que vous disiez !
- Tu es décidemment bien mystérieuse !
Marine s'assit.
- Je sais, mais avoue qu'il est naturelle pour une nouvelle de vouloir savoir ce que les gens pensent d'elle !
- Là, elle marque un point ! Fit remarquer Ulrich.
Marine voulut dire quelque chose, surprise qu’Ulrich prenne sa défense, mais William arriva en titubant.
- William ! Tu as bu ou quoi ? S’exclama Yumi.
- Bien sûr que non ! Mais j’aimerais te parler.
C’est à cette instant que Marine obtient un nouveau pouvoir, le quatrième en même pas une semaine ! Il y avait vraiment quelque chose qui clochait. Mais elle n’allait pas s’en plaindre, elle avait toujours envié son père de pouvoir lire dans les pensées, ce ne serait plus le cas ! Et ce qu'elle découvrit dans l'esprit de William la consterna.
- Je ne veux pas te parler William ! Quant vas-tu comprendre que je suis avec Ulrich et que ça ne changera pas !
- Je...
- William ?
Marine s'était levée.
- Quoi ?
- Il faut qu'on parle !
Les autres la regardèrent, stupéfaits.
- T'es qui toi d'abord ? S’étonna William.
Il était clair que William n'était pas dans son état normal.
- Marine Rey, ça fait quatre jours que je suis là !
Elle le tira par le bras à l'écart.
- Hé ! Protesta William.
Les autres les suivirent des yeux.
- Mais qu'est-ce qu'elle fabrique ? Demanda Ulrich.
- Aucune idée !
- Ça n'a pas l'air de plaire à William ! Remarqua Aelita.
En effet, ils parvenaient à voir le visage de William rouge de colère, mais ils ne pouvaient voir celui de Marine qui leur tournait le dos, mais elle paraissait calme pour autant qu'ils puissent en juger. Soudain ils sursautèrent tous et Aelita poussa un cri. William était en rogne et tenait Marine en l'air, les deux mains enserrant sa gorge. Ils se levèrent d'un bon et se précipitèrent vers eux. Ils n’étaient pas les seuls, de nombreux autres élèves s'étaient hâtés également, tous les élèves de la cour ayant vu la scène.

*Du coté de William et Marine*

Elle suffoquait, elle n'aurait pas imaginé une telle réaction de la part de William. Elle était impuissante, elle ne pouvait se servir de ses pouvoirs, qui auraient été dangereux pour William comme pour elle à cet instant. Elle sentait Stacy paniquer à son poignet, et songea que sans elle, elle aurait sans doute déjà succombée. Elle aurait voulu parler, mais n'en avait pas la force. Elle voyait en face d'elle les yeux furieux de William, elle le regarda d'un air suppliant, ce qui n'eut pour effet que d'accentuer la pression des doigts sur sa gorge. Ses yeux se voilèrent et la terreur l'envahit, un des pires souvenirs de sa vie s'insinua dans son esprit, elle voulut le chasser, et lutta en ce but. Soudain elle sentit la pression disparaitre et sa vision redevint normale. Elle s'écroula et eu le temps de voir que c'était Jim qui l'avait sauvé et qui hurlait :
- NON MAIS VOUS ETES COMPLETEMENT MALADE DUNBAR !
Elle vit des visages au dessus d'elle mais ils lui paraissaient très lointains. Elle s'évanouit.

Maggy'
27/03/09 à 16:41
Pour ce chapitre, autant prévenir, ceci étant une fiction, je me permets de me méprendre totalement de la réalité du monde policier et juridique (et médical sans doute aussi).

Chapitre 5 : Souvenirs douloureux

Elle fut transportée à l'hôpital et William fut arrêté. On découvrit un fort taux de stupéfiants dans son sang, qui n'excusait pas pour autant son geste et aurait même eu tendance à l'aggraver. Quand William ne fut plus sous l'emprise de la drogue, il ne se souvenait de rien et fut bouleversé de son geste et avoua sans peine qu'il se droguait car il ne supportait pas que Yumi sorte avec Ulrich. Comme quoi l'amour et la jalousie pousse à faire de drôle de chose… Quant à ses parents ils étaient bien évidemment furieux, et encore c’est un euphémisme. Marine était bien au dessus de tout cela, d'autant plus que la seule chose qu'elle aurait pu craindre fut que l'on découvre que ses papiers étaient bidons. Mais ils étaient trop bien fait et, à moins d'aller sur place et d'interroger les habitants, il était quasi-impossible de découvrir la supercherie, Stacy y avait veillé. Mais Marine avait d'autres soucis, elle était prisonnière d’un cauchemar qui se répétait encore et encore, refusant de la laisser tranquille. Elle revoyait la mort de sa meilleure amie, Léa Sinot.

Elle étouffait. Elle parvenait à entendre le rire de son agresseur, heureux d’avoir enfin mis la main sur celle à cause de qui son peuple risquait de perdre la guerre. De retour chez lui il serait un héros, les Altiens ne tiendraient plus longtemps sans leur héroïne. Il aurait pu se contenter de lui enfoncer son couteau dans le cœur, mais il préférait une mort bien plus longue et douloureuse…
Soudain Marine sentit la poigne de son ennemi se desserrer, avant qu’il ne s’écroule à ses pieds. Elle hoqueta, cherchant à reprendre son souffle. Lorsqu’elle réussi à respirer à nouveau normalement, elle chercha qui pouvait bien l’avoir sauvée d’une mort certaine. Elle croisa le sourire de Léa, et fut rassurée. Elle se releva, voulant rejoindre sa meilleure amie, lorsqu’elle vit le sourire de celle-ci se figer. L’instant d’après elle s’écroulait au milieu d’une marre de sang. Horrifiée, Marine vit le sourire victorieux du Centaurien dont l’arme était encore fumante. Celui qui avait failli la tuer avait donc un complice ?
Son sang ne fit qu’un tour. Sans même réfléchir elle se saisit de son arc et décocha une flèche avant même que son adversaire n’ait le temps de réagir. Il s’écroula à son tour. Marine se rendit seulement compte de ce qu’elle venait de faire.
Elle venait de tuer quelqu’un.


Elle réussit finalement à se réveiller au bout de trois jours. Elle était trempée de sueur et mit quelques secondes à réaliser où elle était, à savoir une chambre d'hôpital. Elle passa machinalement une main sur sa gorge.
- Rassurez-vous, vous êtes bien vivante ! Dit une voix.
Marine vit à ce moment-là l'infirmière qui la regardait en souriant.
- Je vais aller prévenir le médecin que vous êtes réveillée, lui annonça-t-elle.
Marine tenta de dire quelque chose mais sa gorge était trop sèche. L'infirmière eu un sourire compatissant et disparut. Elle revint quelques minutes plus tard avec un médecin et un verre d’eau.
- Tout va bien ? Questionna le médecin.
Marine avala son verre d’eau, qui lui brula la gorge au passage, avant de répondre.
- Je-je crois que oui, balbutia-t-elle, ayant encore du mal à parler.
- Vous avez eu une chance incroyable, quelques secondes de plus et...
- Je crois que j'ai compris docteur ! Le coupa Marine, tremblante.
- Oui, excusez-moi ! Bien je dois vous faire une prise de sang pour être sûr que tout va bien.
- Je comprends.
En réalité elle n'en menait pas large et pria pour que l’on n’aille pas faire un tour du côté de son ADN, surtout que ce médecin avait l’air un peu trop enthousiaste à son goût.
- Vous allez bien ? Demanda le médecin en la voyant pâlir.
- Oui, c'est juste que je n'aime pas les piqûres. Répondit Marine, honteuse.
- Vous êtes loin d'être la seule ! Rit le médecin.
Elle sourit, le médecin lui fit la prise de sang et repartit. Jérémie, Odd, Ulrich, Yumi et Aelita entrèrent.
- Salut ! Fit Aelita. L'infirmière nous a dit que tu étais réveillée !
- C'est gentil de passer me voir ! Apprécia Marine
- Je sais que ce n’est pas vraiment le bon moment, mais est-ce qu'on peut savoir ce que tu as dit à William pour qu'il tente de te tuer ? Demanda Odd de but en blanc.
- Odd ! Enfin, elle vient de se réveiller ! Le réprimanda Yumi.
- Laisse Yumi, il a raison de me le demander. Pour te répondre je te dirais que j'ai découvert son secret et que j'ai tenté de le raisonner mais ça n'a visiblement pas marché !
- Tu parles du fait qu'il se droguait ?
- Oui.
- Et comment pouvais-tu le savoir, c’était visiblement la première fois que tu le rencontrais ! S’étonna Ulrich, soupçonneux.
Un policier entra dans la chambre.
- Excusez-moi mais je dois parler avec votre camarade.
Pour un peu, Marine l’aurait embrassé. Les autres sortirent.
- Bien, j'ai ici les papiers pour vous permettre de porter plainte.
- Euh... ça va sans doute vous surprendre mais je ne souhaite pas porter plainte.
- Mais pourquoi ? Demanda le policier, ahuris, On a tenté de vous tuer je vous rappelle !
- Je sais, mais mon agresseur n'était pas dans son état normal. Je ne lui en veux pas !
Le policier sortit, perplexe. Les autres le virent et rentrèrent dans la chambre.
- Qu'est-ce qu'il voulait ?
- Que je porte plainte.
- Ça a été rapide ! Remarqua Jérémie.
- C'est parce que je n’ai pas voulu !
- Quoi mais pourquoi ? S’étonna Yumi.
- William n'était pas dans son état normal, je suis sûre qu'il ne l'aurait jamais fait sinon !
- Qu’est-ce que tu en sais ?
- Une simple intuition !
- Tu es décidemment étrange ! Fit Odd.
- Si quelqu’un essayait de vous tuer vous lui en voudriez ?
- Bien évidemment ! S’exclama Ulrich.
- Même s’ils ne sont pas dans leur état normal ?
- Tous les alcooliques et les drogués ne sont pas des meurtriers ! Décréta Yumi.
- Oui ils n'avaient qu'à pas en prendre ! Mais si c'est autre chose...
- Aelita !
- Hein ? Oh, euh… Mais je ne vois pas ce qui pourrait pousser quelqu’un à tuer à part ça !
En un éclair Marine appris de l'esprit d'Aelita tout ce qui était important, à savoir les deux années de lutte contre Xana, sa mort et celle de Franz Hopper. Marine sentit son cœur se serrer. Ce qu'elle avait appris ne pouvait être vrai ! Et pourtant les esprits des autres lui confirmèrent les pensées d'Aelita. Sauf Ulrich, là, elle se heurta à un mur.
* Ce n'est pas beau de fouiller dans la tête des gens !* La gronda Ulrich.
Marine sursauta. Les autres la regardèrent.
- Qu’est-ce qu’il y a ? Lui demanda Ulrich, voyant qu’elle le fixait.
- Rien, rien...
Il était clair qu'Ulrich ne s'était absolument pas rendu compte de ce qu'il venait de dire. Elle comprit qu'elle venait de se frotter à un insensible, qui était sans doute le seul pouvoir que pouvez avoir un terrien, l'atmosphère de la Terre ne permettant pas à ses habitants d'en développer d'autres. A part elle-même, elle n'en avait cependant jamais rencontré d'autres, c’était un don rare, même pour les fleeliens. Un bref sourire passa sur son visage lorsqu'elle imagina ce qu'elle avait bien pu dire à son père à chaque fois que celui-ci avait tenté de lire ses pensées. Son sourire fut presque aussitôt remplacé par deux larmes qui roulèrent sur ses joues à la pensée qu'elle ne le reverrait jamais.
- Tu es sûre que ça va ? S’inquiéta Odd.
- Juste des mauvais souvenirs qui reviennent à la surface, assura Marine.
Le médecin revient.
- Excusez-moi mais les visites sont terminées, il va falloir que vous vous en alliez !
- Au revoir !
- Bye !
Ils s’en allèrent.
- Nous connaîtrons les résultats de vos analyses demain et s'il n'y a rien d'anormal vous pourrez sortir !
- Merci docteur !
Il sortit. Elle plongea dans ses oreillers et s'endormit aussitôt. Elle ne fut pas tranquille pour autant : le pire souvenir de sa vie vînt la hanter cette nuit-là. Elle rêva du jour où elle avait perdu Matthieu... et rencontré Xana.

Ils couraient sur le sol gelé, voulant échapper à ces monstres qu'ils n'avaient eux que le temps d'apercevoir. Malheureusement Matthieu était ralenti du fait de sa quasi-noyade, et avant que Marine puisse faire quoi que ce soit il se prit deux tirs et s'écroula sur le sol. Curieusement les tirs avaient cessé sitôt qu'ils avaient commencés, mais Marine n'y avait guère prêté attention, elle se précipita vers lui.
- Ça va ? S’inquiéta-t-elle.
- Non, je crois que...
Il n'eut pas le temps d'en dire plus qu'il commença à disparaître lentement sous les yeux écarquillés d'horreur de Marine.
- Que se passe-t-il ? Paniqua-t-elle.
- Je-je crois que cette fois c'est la fin Marine !
- Non ! Ne dis pas ça !
- Je t'aime et je t'aimerais toujours ! Promit-il, sa voix n’étant plus qu’un souffle.
Il eut le temps de l'embrasser une dernière fois avant de disparaître définitivement. Marine s'effondra sur le sol et fondit en sanglots. Elle n'avait pas remarquée que les monstres s'étaient rapprochés d'elle, l'air gênés, embarrassés, tristes... impossible de savoir précisément leurs émotions, mais aucun n’avait l’air très joyeux de ce qu’il venait d’arriver. Un lourd silence s'installa, seulement rompu par les larmes de Marine. Enfin l'un des monstres se décida à parler :
- Je... Nous sommes désolé de ce qui c'est passé !
Marine releva la tête, les yeux brillants de larmes, surprise.
- Vous parlez ?
- Et bien en réalité, je ne pensais pas que vous comprendriez ! Avoua le monstre.
Marine regarda Stacy.
- Oui c'est possible.
Son regard se voila.
- Il est... mort ?
- Je crains que oui.
Marine réfléchit, elle était quasiment au bord du plateau, sauter serait si simple... Elle fut sortie de ses pensées par le monstre, qui était visiblement inquiet.
- Qui était-ce ?
- Mon... mon mari.
Un autre lourd silence s'installa, Marine se demanda pourquoi elle parlait avec ceux qui avaient tués Matthieu.
La réalité vînt la frapper de plein fouet : Matthieu était mort et elle ne pourrait rien y changer. Le désespoir l'envahit et elle n'hésita plus, elle prit une grande inspiration et se jeta dans le vide. Elle ne tarda pas à rencontrer l'eau qui ralentit brutalement sa chute, l'assommant à moitié. Elle s'enfonçât lentement dans les profondeurs des abysses. Elle sentit ses poumons se remplir d'eau et son corps lutta pour remonter à la surface, mais son esprit resta le plus fort. Alors qu'elle tombait doucement dans l'inconscience, elle vit une ombre nager vers elle...
.

Elle s'éveilla en sursaut, trempée de sueur. Elle commençait à en avoir marre de ces cauchemars, ils l'empêchaient de se reposer. Elle était inquiète aussi, elle se demandait pourquoi ces souvenirs pénibles remontaient à la surface. Elle se demanda qu'elle heure il pouvait être, mais il n'y avait pas d'horloge dans sa chambre et il était inutile de compter sur Stacy. En parlant de Stacy…
- Au fait Stace tu as surveillé s'ils...
- Rassure-toi, ils n'avaient pas besoin de voir ton ADN pour leurs analyses !
- Ouf ! Je me demande comment ils auraient réagi !
- Ils nous auraient peut-être envoyé à la zone 51 !
Elles éclatèrent de rire. Le médecin rentra à ce moment-là, elles se turent aussitôt.
- Cela fait plaisir à voir ! Mais j’aurais juré entendre plusieurs voix, dit-il, perplexe
- Vraiment ? S’étonna -faussement- Marine.
- Non j'ai du rêver ! J'ai une bonne nouvelle ! Se reprit-il.
- Laquelle ?
- Vos résultats sont excellents, vous pouvez donc sortir !
Marine fut heureuse de cette nouvelle, elle n'aurait pas supporté de rester un jour de plus à l'hôpital. Elle était néanmoins inquiète, pas pour elle, mais pour William. Elle savait que même sans sa plainte il serait certainement jugé, au moins pour détention et consommation de produits illicites. Elle rageait d'être impuissante, d'autant plus qu'elle se sentait responsable de ce qui était arrivé. Le médecin s'éclipsa, ayant d'autre patient à voir après Marine. Quelques heures plus tard Marine sortit, et retourna à Kadic. Colportée par Millie et Tamia, tout le monde savait tout de l'affaire, comme elle l'avait redouté, William n'était plus au collège, étant jugé le jour même, heureusement seulement pour la drogue, étant mineur sa peine ne devrait sans doute pas être trop lourde. Elle allait d'ailleurs devoir participer au tribunal en tant que témoin, vu qu’elle avait prétendu qu’elle avait découvert que William se droguait. Elle allait devoir être le plus convaincante possible, si elle voulait faire rentrer à peu-près les choses dans la normale. Souhait certes illusoire, mais dont elle ferait tout pour qu'il se réalise.
Elle retourna en cours, mais fut vite exaspérée par les regards inquiets de ses camarades à son encontre. Et pour les profs c'était exactement pareil. Peu avant cinq heures, elle craqua. Elle se leva en plein cours d'histoire et hurla :
- Mais qu'est-ce que vous avez tous à la fin ?
Tout le monde fut stupéfait par sa réaction.
- Que ce passe-t-il ?
Il la regardait avec des yeux inquiets, Marine avait une furieuse envie d'aller lui coller une tarte.
- Y'a que j'en ai marre que tout le monde soit inquiet pour moi ! Je vais bien ça se voit non ? Bordel, occupez-vous de vos oignons !
Tout le monde la regarda, la surprise était à son comble. Le prof allait dire quelque chose mais la sonnerie retentit à ce moment-là, signe que les cours étaient finis. Les élèves sortirent donc de classe, Marine à leur tête. La séance au tribunal allait bientôt commencer, c’était maintenant qu’elle allait devoir être convaincante. L'espace d'un instant, elle se demanda pourquoi elle agissait ainsi, après tout, comme le lui avait dit beaucoup de gens, William avait bel et bien tenté de la tuer. Elle conclut que c'était sans doute toutes ses années de voyage qui lui avait donné ce pardon constant, après tout, elle-même avait déjà tué quelqu'un. Elle frissonna, puis se ressaisit, ce n'était pas le moment de laisser les mauvais souvenirs remonter à la surface. Elle allait devoir se montrer forte si elle voulait réussir à trouver une histoire convaincante face à la cour, et ce n'était pas en étant à deux doigts de craquer qu'elle allait y arriver. D'autant plus que ses nerfs avaient déjà lâchés une fois dans la journée, il était hors de question que cela arrive une seconde fois. Elle ferma les yeux et inspira un grand coup, il était tant d’y aller…

***

Finalement cela se passa moins mal que prévu, mais ce fut l'un des procès les plus étranges de l'histoire. En effet, l'avocat de William ne parvenait pas à lui assurer une bonne défense, les preuves accablantes n'aidant pas. Aussi Marine finit-elle par perdre patience, et remplaça l'avocat de William au pied levé, sous l'ahurissement général. Toute la cour était sidérée par cette jeune fille qui maniait les arguments à la perfection et semblait connaître sur le bout des doigts toutes les lois existantes. Certes, elle n'avait aucun mérite sinon de savoir bien présenter ses arguments, étant donné que c'était grâce à Stacy qu'elle connaissait si bien les lois. Mais elle fut mine de rien d'une efficacité redoutable en obtenant la peine minimum possible.
La cour, trop ahurie, l'avait laissée faire et même mieux : l'avait écoutée ! L'étonnement était d'autant plus général que dans l'affaire -malgré qu’elle n’ait pas porté plainte- c'était Marine la victime ! Et pour couronner le tout, au grand dam de Marine, les journaux s'étaient emparés de l'affaire. Bref pour Marine, et surtout pour William, la vie fut impossible pendant une bonne semaine, où les journalistes ne cessaient de vouloir les interroger. Heureusement les gens et les journaux se désintéressèrent vite de l'affaire, n'ayant aucune déclaration de la part des concernés à se mettre sous la dent.


27/03/09 à 17:08
moi je la lit et je dit

VIVEMENT LA SUITE.

Scotland Girl
27/07/09 à 14:41
* A, ma chère petite Maggy !
* Ton histoire est absolument géniale... Je me demande d'ailleurs pourquoi tu prétend que personne ne lit ! M'enfin, c'est toi qui voit ^^'
* Je sais pas pourquoi, mais je vois bien William (mon personnage préféré) sortir avec Marine. Mais il y a une question que je me pose : qu'aurait-il fait à Yumi si c'était elle qui serait allé avec ? Parce que, vu sa réaction avec Marine... D'ailleurs, celle-là, j'ai trop envie de l'étrangler :twisted: :twisted: :twisted: :twisted: :twisted: . Je déteste les filles qui font carrément tourner la tête des profs. ça m'énerve ! J'ai trop envie de finir ce que William a commencé. Mais bon, passons...
* Autrement, ton histoire est sublime. Même si j'ai un peu de retard -.-', je te suplie de reprendre cette fic' et de la continuer, par pitié ! :pray: :stp: :boxe:

[EDIT]

* Voici un tit avatar de comment j'imagine Marine au bal (version blonde, brune et rousse x) :
http://public4.tektek.org/img/av/0907/d27/0824/4aef339.png
http://public4.tektek.org/img/av/0907/d27/0826/6b1e667.png
http://public4.tektek.org/img/av/0907/d27/0828/a6c1357.png

Maggy'
27/07/09 à 16:07
"scotland girl" a écrit :
D'ailleurs, celle-là, j'ai trop envie de l'étrangler. Je déteste les filles qui font carrément tourner la tête des profs. ça m'énerve ! J'ai trop envie de finir ce que William a commencé. Mais bon, passons...


Oui c'est ça passons avant que je ne m'énerve.... :twisted: Enfin bref, merci de ton com ! Ca fait plaisir !^^

"scotland girl" a écrit :
je te suplie de reprendre cette fic' et de la continuer, par pitié !


Inutile de me supplier ! Ca me prend juste beaucoup de temps pour écrire ! Mais bon, il y a une fic' (pas sur cl) que je pense arrété parce que je n'ai plus d'inspiration dessus. Ca me laissera du temps pour les autres et donc je devrais écrire plus vite !
Et sinon c'est la version brune qui l'emporte ! (forcément je suis brune ! oui parce que marine c'est moi, en bien plus jolie évidemment ! Mais ça servirait à quoi sinon ? XD ^^)
Sinon voilà comment je l'imaginais (dans la mesure du possible, parce que évidemment j'ai pas pu faire exactement comme j'imaginais, mais comme je suis nulle en dessin...)
http://public4.tektek.org/img/av/0907/d27/0907/a4c7916.png

Maggy'
28/07/09 à 17:21
Chapitre 6 : Bal de fin d’année.

C'est durant cette semaine là que le bal de fin d'année fut annoncé, il avait été maintenu car les élèves comme les enseignants avaient besoin de se détendre, sauf qu'il y avait deux nouveautés cette année : la première était que tout les élèves sans exception devait être présent, mais cela Marine savait que c'était surtout dans le but de garder William à l'œil, étant donné qu'après le tribunal, c'était le principal -mais aussi les parents de William- qu'elle avait dû convaincre pour que William ne soit pas exclu de Kadic, sachant qu'il aurait beaucoup de mal à être accepté dans un autre établissement avant un bon moment.
La deuxième qu'il y aurait un thème, une nouveauté qu'ils avaient décidés d'instaurer pour les bals à venir. Et le thème de ce premier bal était "Princes et princesses", ce qui faisait bien rire Marine, qui se disait qu'au moins elle n'aurait pas de mal pour sa tenue.
Evidemment il fallait trouver un cavalier -ou une cavalière. Il fallu trois jours pour que Jérémie se décident enfin à inviter Aelita. Odd quant à lui n'arrivait pas à trouver de cavalière, étant déjà sorti avec une grande majorité des filles de Kadic. Il avait bien tenté d'inviter Marine mais celle-ci avait refusé, tout comme elle avait refusé toutes les autres invitations.
Quatre jours avant le bal, Yumi et Aelita décidèrent d'aller en ville pour se trouver une tenue, et proposèrent à Marine de les accompagner, bien qu'elle ait déjà sa tenue, mais histoire de leur donner son avis. Comme étant samedi, elles purent passer l'après-midi à faire les boutiques, et elles s'amusèrent comme des petites folles, bien que trouver une robe fut dur. Mais elles finirent par trouver : Yumi dénicha une robe dans le style médiéval, rouge et or et pas noire pour une fois, ainsi que les souliers et tout les accessoires assortis et nécessaire, comme un diadème ; et Aelita, bien qu'ayant un choix assez restreint au vue de sa couleur de cheveux, se dénicha une robe dont le rose s'accordait parfaitement à celui de ses cheveux, la marraine de Cendrillon n'aurait pas fait mieux. Puis, ravie de leurs achats, elles retournèrent à Kadic, Yumi allant ranger ses affaires rapidement lorsqu'elles passèrent devant chez elle. A Kadic elles rencontrèrent les garçons, qui tentèrent de les interroger sur leurs achats, mais elles leur répondirent qu'ils le verraient bien le jour du bal. Suite à quoi Aelita s'empressa de ranger ses affaires dans son placard. Elle et Yumi insistèrent ensuite pour voir la tenue de Marine, qui refusa tout net, disant que elles aussi, elles verraient bien le jour du bal. Et c'est en râlant qu'elles retournèrent dans la cour pour retrouver les garçons au banc habituel. Pendant un moment ils discutèrent de tout et de rien, mais il commença à se faire tard, et ils durent se séparer bien après que le soleil eut disparu, car ils devaient aller au réfectoire pour les uns, et rentrer chez eux pour les autres. Au réfectoire Odd fut content, en effet, au menu, il y avait tartiflette, qui était dans ses plats préférés -après le couscous boulette bien sûr. Et encore plus heureux quand Marine lui laissa bien volontiers les trois quarts de sa part, son appétit ayant été quelque peu coupé, notamment par les sales manières de Odd, mais surtout parce qu'elle avait vu William, deux tables plus loin, seul, les autres élèves l'évitant soigneusement. Elle se rendit soudain compte qu'il l'observait, l'air hésitant. Intriguée, elle se concentra sur ses pensées. C’était d’ailleurs la première fois qu’elle se servait à nouveau de son don depuis l’hôpital. Elle vit qu'il hésitait à venir lui parler ou pas, principalement parce qu'il y avait les autres, et que ceux-ci l'avaient empêché de lui parler une bonne douzaine de fois depuis « l’incident ». Elle poussa un profond soupir, qui surprit le reste de la table.
- Ca va Marine ? S’inquiéta Aelita.
- Hein ? Euh... Oui très bien !
Aelita ne parut pas du tout convaincus.
- Bon, vous m'excuserez mais je dois y aller ! Lança Marine, faussement enjouée.
- Mais... Tenta Odd.
Elle avait déjà filée, et elle regagna sa chambre à toute vitesse, le cœur battant à tout rompre. Ce qu'elle avait lu dans l'esprit de William était tellement incroyable ! Elle n'avait pas son don depuis longtemps, et elle ne s’en était que très peu servit, mais contre toute attente celui de William était tellement pur et sincère qu'elle ne comprenait pas comment il avait pu tenter de la tuer. Elle commença à douter sérieusement sur l’identité de son agresseur, la manière dont son esprit fonctionnait était complètement différente de ce jour-là. Le plus probable était sans doute que la drogue avait alterné sa façon de penser, doublé du fait qu’elle venait juste d’obtenir son don, et donc qu’il n’était pas vraiment encore « au point ». Mais son instinct lui soufflait qu’il y avait autre chose, elle ignorait encore quoi.
Elle repensa à tout ce qu’elle avait lu dans l’esprit de William. Même ce qu'il montrait aux autres en temps normal n'était qu'une façade. Il voulait se faire passer pour se qu'il n'était pas, et ça ne lui réussissait vraiment pas. Cependant, si elle s'était enfuie, c'était à cause de la dernière pensée de William. Elle ne savait qu’en penser, « l’incident » était bien trop frais dans son esprit. Elle décida de se coucher, ne dit-on pas que la nuit porte conseil ?
Mais elle dormit d’un sommeil agité certes, mais sans rêve. En se réveillant, elle n’avait pas avancé d’un poil, elle ignorait encore quoi faire.

***

Le jour du bal arriva enfin, Odd avait fini par trouver une cavalière, mais Marine trouvait détestable qu'il l'ai choisie juste parce qu'il n'avait eu personne d'autre à inviter, et elle plaignait la malheureuse fille qui elle avait totalement craquée sur Odd. Elle risquait d'avoir des surprises la pauvre... Aelita et elle était dans leur chambre, Aelita en train de se préparer, et Marine réfléchissant, une heure avant le début du bal. Quand soudain Aelita prit la parole :
- Au fait Marine, je peut savoir pourquoi tu n'as pas de cavalier ?
- Je n'en avais pas envie, et puis aucun des garçons qui m’a proposé de l’accompagner ne m'intéresse !
- Ah bon ? Et avec qui tu voulais y aller alors ? Demanda Aelita, curieuse.
- Ça ne te regarde pas ! Rougit Marine. Et de toute façon les seuls qui pourraient m’intéresser ne risque pas de m’inviter… Ajouta-t-elle en chuchotant.
- Hein ?
- Quoi ? Oh ! Se reprit-elle en se rendant compte de ce qu'elle venait de dire, Oublie ce que j'ai dit !
Mais elle même ne faisait qu'y penser. Il y avait trois hommes avec lesquelles elle aurait aimé aller à ce bal, même si elle n’aurait pas eu à y aller si les deux premiers étaient encore vivants. Et dire que lorsqu’elle était partie, le deuxième était bien vivant…
- Oh Xa' ! Comment avons-nous pu en arriver là ? Pourquoi as-tu fait une chose pareille ? Tu m'avais promis d'être là à mon retour et je t'avais promis que je reviendrais... J'ai respecté ma parole, alors pourquoi pas toi ? Pourquoi t'es tu empêtré dans de pareilles histoires ? Tu étais incapable de faire le moindre mal à une mouche ! Comment as-tu pu dégénérer ainsi ? Et...
Elle s'interrompis soudain, ayant croisé le regard stupéfait d'Aelita, et se rendant compte par le biais de ses pensées qu'elle s'était exprimée à haute voix.
- Excuse-moi je pensais à voix haute ! Dit-elle précipitamment, rouge écrevisse.
- Qui est Xa ?
- Quelqu'un !
- C’est un diminutif de Xavier ?
- Il y a d'autres prénoms commençant par Xa ! Soupira Marine.
- Attend voir... Après il y a toujours les noms composés avec Xavier mais...
- Tu n'en oublie pas un ?
- Euh... Lequel ?
- Xana.
Aelita regarda Marine la bouche grande ouverte.
- Que, quoi ?
- Que quoi, quoi ? Je n’ai rien dit Aelita !
Aelita la dévisagea.
- Euh... Je peut savoir ce que tu as ? Demanda Marine, faussement inquiète.
Aelita se secoua, se forçant à ce reprendre.
- Rien, rien !
Marine la regarda bizarrement, et Aelita frissonna, elle avait le sentiment d'être passée au rayon X. Enfin Marine la délivra de son regard, et sourit, visiblement se retenant de rire.
- Tu devrais peut-être y aller, Jérémie doit t'attendre ! Remarqua-t-elle, hilare.
En effet, le bal commençait désormais dans moins de dix minutes. Aelita paniqua un peu et s'enfuit dans le couloir, mais s'arrêta et revint en arrière, en dévisageant Marine.
- Et toi ? Tu n'as peut-être pas de cavalier, mais tu dois y aller quand même ! Et tu n'as même pas commencé à te préparer !
- Ne t'inquiète pas pour moi, ça ne me prendra pas longtemps ! Lui assura Marine.
Aelita parut perplexe mais la vue de l'horloge la força à sortir retrouver son homme. Marine sourit en voyant la précipitation d'Aelita. Elle se demanda pourquoi elle avait parlé de Xana à Aelita, elle aimait vraiment jouer avec le feu finalement. Mais elle se devait d’être prudente, si elle ne voulait pas se brûler… Enfin, elle se décida à se préparer.
Devant le gymnase, lieu de la fête, tout les couples et élèves attendaient que ce soit l'heure. Enfin, la porte du gymnase s'ouvrit, et Jim apparut, provoquant plusieurs rires dans l'assemblée, en effet son costume aurait gagné à être quelques tailles au-dessus… Pour vérifier la présence de tout les élèves, Jim appela chacun un par un et classe par classe, c’était un début bien scolaire pour une fête, mais comment faire autrement ? Les sixièmes passèrent, puis les cinquièmes, les quatrièmes, les troisième, puis ce fut le tour des secondes, tout allait bien jusqu'à ce que Jim en arrive à Marine, qui était encore dans sa chambre, et avait totalement oublié le temps qui s'écoulaient. Lorsqu'elle vit l’heure, elle se dépêcha de rejoindre les autres. Au gymnase, c'était la troisième fois que Jim l'appelait, Aelita tenta plus ou moins bien de lui dire qu'elle n'avait sans doute pas fini de se préparer, quand Marine débarqua.
- Excusez-moi, je suis en retard ! Lança-t’elle, mal à l'aise.
En effet, quand elle était arrivée un grand silence -sauf pour elle- c'était soudain installé, et cela la mettait très mal à l'aise, bien qu'elle sache parfaitement pourquoi tout le monde s'était tu, les pensées de la foule étant assez claire et bruyante. Elle commençait à regretter de ne pas avoir écouté Stacy, elle aurait mieux fait de se préparer toute seule comme une grande. Mais non, elle avait choisi l’option de facilité, oubliant légèrement qu’elle n’était pas sur Fleel, et que donc les autres ne pouvait pas avoir la même tenue.
- Que se passe-t-il ? Demanda-t-elle, faussement intriguée.
- Rien, rien du tout ! Répondit Jim, Seulement l'on commençait à s'inquiéter !
Marine se retint de rire, bien qu'elle ne comprenne pas la réaction de tout le monde, pour elle elle n'avait rien de particulier, malgré que même sur Fleel les garçons ne cessaient de la courtiser, mais elle savait que même en pesant trois cent kilos et en étant affreusement moche ils l’auraient fait. Ici c’était différent, les élèves et professeurs de Kadic n’avaient jamais vu de Fleeliens en tenue de soirée.
Marine était sublime, un véritable ange qui serait descendu du ciel : ses cheveux encadraient son visage en parfaites anglaises et brillaient tels des étoiles dès qu'un peut de lumière osait les toucher, et le magnifique diadème posé dessus palissait néanmoins devant tant de splendeur. Sa robe était une envolée de tissus et de dentelle passant par toutes les nuances de gris et d'argent. C'était une princesse, une vrai, c'était tellement évident, tout l'attestait, de la grâce qui émanait d'elle au son de sa voix, la couronne n'était même pas nécessaire pour que l'on le comprenne. Mais Jim -et la foule- se reprirent, et il continua à faire l'appel. Quand il eu finit, les élèves purent enfin rentrer et le bal put commencer…